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Samedi 25 juin, ça y est c’est le jour du départ. Après s’être levé tôt le matin, on prend la route pour Strasbourg. On est assez fatigué car les derniers préparatifs du Partner nous on fait coucher tard. A Strasbourg, nous avons deux rendez-vous de prévu, le premier à la station d’épuration Biovalsan et le second à 50 km plus au nord, à la centrale de géothermie profonde Ecogi. Pour aller au premier rendez-vous on emprunte une route qui longe le Rhin puis l’on arrive devant la station d’épuration. Frédéric le Responsable du projet Biovalsan et Clément le Responsable communication de la région Grand Est de Suez) nous accueillent. Ils sont assez jeunes et sont très sympa. On commence par une visite de la station d’épuration et pour cela, ils nous apportent deux casques et des surs-chaussures qui sont le minimum requis pour notre sécurité. On commence par rencontrer les personnes qui travaillent dans la station, ils nous montrent leurs ordinateurs de contrôle, puis on poursuit la visite pour voir les différentes étapes du traitement des eaux usées, leur transformation en bio méthane et enfin sa réinjection dans le réseau électrique. Frédéric est vraiment un passionné car il nous explique très bien et répond à toutes nos questions. Par exemple, il nous apprend que le projet Biovalsan est le premier à avoir montré l’exemple pour la transformation des eaux usées en énergie en France. Il nous dit aussi qu’aujourd’hui il y a 10 stations d’épurations qui vont fonctionner sur le modèle de celle-ci. Après la visite, Nicolas réalise les interviews de Clément qui présente globalement ce qu’est le projet Biovalsan et de Frédéric qui traite de la partie plus technique.
 
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On reprend la route pour se rendre à la centrale de géothermie profonde 50 km plus au nord. Le chercheur, Jean Schmittbuhl que nous allons interviewer nous demande de décaler d’une demi-heure le rendez-vous parce qu’il pleut dehors et il nous conseille de visiter les poteries de Betschdorf. On part alors à la recherche d’un atelier de poteries sans s’imaginer que l’on allait tomber sur le plus drôle des potiers. On rentre donc dans le premier magasin de poterie que l’on voit et on regarde les poteries. Elles sont grises et bleues, le potier nous explique qu’elles sont faites par lui et que l’argile est spéciale car elle vient des bords du Rhin. Là, il nous explique aussi que le Rhin descend vers le nord et il explose de rire. Comme il rigole on rigole aussi et là il rit encore plus fort puis il s’arrête d’u coup et nous dit « – Mais ça vous fait rire ??? » … bref un grand moment. Ensuite il nous fait visiter son atelier et Nicolas lui propose de l’interviewer et il nous répond « qu’il ne donne plus d’interviews pour des raisons personnelles et familiales ». Pour finir la petite histoire il voulait aussi me faire un masque au visage à l’argile. Finalement, tellement qu’on a rigolé on lui achète un petit souvenir parce que ces poteries étaient très belles mais aussi parce qu’il était vraiment super sympa.
 
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De retour devant la centrale de géothermie, Nicolas réalise la dernière interview et moi je filme et je  me fais la remarque que le chercheur développe beaucoup plus ses idées par rapport aux personnes rencontrées lors du précèdent rendez-vous où les réponses étaient plus concises. Ce qui est aussi génial avec ces interviews c’est les discussions qui ont lieu avant ou après le tournage car on apprend vraiment beaucoup de choses, peut-être parce que l’échange est un peu moins formel. Pour clôturer cette première journée déjà très riche nous prenons la route pour l’Allemagne. On passe la frontière et on trouve un parking qui nous semble génial pour passer la première nuit dans le Partner. On comprend aux regards des gens que ce n’est pas vraiment un lieu pour dormir mais tampis parce que de toute façon, nous on ne comprend pas l’allemand.
 
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