Thy National Park : à la recherche des animaux

Thy National Park : à la recherche des animaux

 Thy National Park : à la recherche des animaux


Cette nuit nous avons pris un camping avec le wifi pour pouvoir préparer notre itinéraire des prochains jours. Nous avons d’ailleurs trouvé des applications pour le portable pour savoir où se situent les différents parkings pour dormir la nuit dans la voiture ou les aires de camping. Le choix du camping a aussi été conditionné par mon besoin de me laver les cheveux dans une vraie douche parce qu’avec le vent et la mer, ma tête était devenue un vrai sac de nœuds. Donc après s’être réveillé sous la pluie dans la tente toute mouillé et être resté avec du shampoing sur la tête en sortant de la douche parce que contrairement à ce que Nicolas m’avais dit : non la douche n’est pas illimitée, pour moi elle aura durée 5 minutes et pas une seconde de plus. La route pour monter vers le nord et qui longe la cote Danoise est vraiment belle. Il y a des petites Eglises et des maisons perchées sur des collines en bord de mer. Les maisons ici ont toutes des panneaux solaires et il y a aussi beaucoup d’éoliennes.

1

2

3

4

5

6

7

L’après-midi, après avoir pas mal roulé, on arrive dans le Parc National de Thy. D’après ce que l’on a lu sur internet, on peut y voir des cerfs, des chevreuils et des daims. On part donc faire une randonnée u peu au hasard dans les bois. Sur les chemins on croise beaucoup de vététistes danois. Nicolas est comme un fou pour voir des animaux. On aperçoit des grandes oreilles dans les prairies qui appartiennent à des gros lièvres.

8

Toute la ballade est aménagée pour observer des animaux, il y a des observatoires sur lesquels on peut grimper mais on ne voit rien.

9

10

Tout d’un coup Nicolas croit voir couché dans les herbes hautes un lapin mais en fait c’est un chevreuil. Il prend la fuite et on lui court après mais impossible de le rattraper.

11

La nuit commence à tomber donc on se dit que c’est le moment de rentrer. On retrouve notre voiture garée sur un petit parking assez peace. Dans les environs il n’y a rien. Seules des grosses vaches aux grandes pattes pour nous tenir compagnie. On déplie alors le Partner pour dormir là.

12

13

 

Soaring à Hvide Sande

Soaring à Hvide Sande

Soaring à Hvide Sande

 

En fin de journée nous arrivons à Hvide Sande, une grande plage de sable que nous avions repéré car il y a des éoliennes sur la plage, et ce cadre est parfait pour faire de jolies photos.

1-

Nicolas était tellement content de sortir son parapente pour faire du soaring que je pense que c’est mieux que ce soit lui qui vous raconte comment c’était.

1

Nicolas : « Je pensais que le vent était un petit peu trop fort, mais j’avais trop envie d’essayer le soaring au Danemark. Du coup je sors la voile, je m’équipe avec la Karver 2 de Kortel et hop c’est parti pour le gonflage. Au début je me fais un petit peu arracher mais je me lance du haut d’une petite dune d’à peine 8 mètres de haut. Là je me dirige vers la gauche pour prendre appuie sur la dune et essayer de remonter. Et là c’est MAGIC SOARING AU DANEMARK comme dans mes rêves les plus fous !!! Je parcours des Km au-dessus de cette petite dune, ce qui me permet de découvrir cette magnifique plage et le village danois caché de l’autre côté de la dune. Les personnes sur la plage ne sont pas habituées à voir des parapentes donc elles sont vraiment trop chaudes. Je me dis qu’il faut que je revienne pour retourner voir Marine mais tellement que j’étais heureux, je n’avais pas réalisé que le vent était désaxé par rapport à la dune ce qui me fait survoler celle-ci au retour à une vitesse de 50 km et là à 1 mètre sol sa défile vite. Je pose finalement à l’endroit d’où j’avais décollé et je me pose à côté des magnifiques éoliennes d’Hvide Sande dont on vous parlera dans un prochain article ».

2

3

4

 

A la découverte de l’île de Mandø en Tracktobus

A la découverte de l’île de Mandø en Tracktobus

A la découverte de l’île de Mandø en Tracktobus

 

Ce matin on se réveille et comme d’habitude on sort notre table et nos chaises pour prendre le petit déjeuner à côté de la voiture. Cependant on remarque que tous les passants nous regardent très bizarrement et avec insistance. Il y a même des voitures qui viennent se garer pour nous observer. On fait comme si de rien n’était et on termine de manger. Finalement ce ‘est qu’après que nous apprenons que nous avons commis une infraction à la loi danoise. En effet, s’il est autorisé de stationner sur les aires de camping-cars pour passer une nuit, il est strictement interdit de sortir des choses de son véhicule pour les installer sur la voie publique, bref on le saura pour la prochaine fois. Pour visiter l’île de Mandø, on choisit de ne pas prendre le Partner car pour aller sur cette presqu’ile il faut rouler sur une route qui se couvre et se découvre au gré des marées et on a peur de trop l’abîmer. On préfère utiliser un moyen de transport unique : le Mandøbussen * qui est un bus tiré par un tracteur. * prix d’un aller-retour : 7,50 euros par personne. Sachant que l’aller se fait à 10h ou 11h et le retour à 14h.

1

Ce moyen de transport permet ainsi de traverser la route encore mouillée et salée par la marée sans craindre de rester piégé par la montée des eaux. D’ailleurs on remarquera en arrivant à Mandø que le tracteur est le moyen de transport de tous les habitants de l’île.

2

3

4

5

Une fois sur l’ile on part à sa découverte. De l’autre côté des dunes de sables qui entourent le village il y a la mer qui se retire des grandes prairies et la mer qui se retire lentement laisse dernière elle d’immenses plages de sables où des danois, ayant chaussés leurs bottes, vont chercher des coquillages ou des huitres.

6

7

8

9

De l’autre côté des dunes, il y a un petit village avec une quarantaine d’habitants. Ici il n’y a qu’un petit supermarché, un restaurant, une Eglise qui date de 1727, un vieux moulin et beaucoup de moutons.

10

11

12

Plus au nord de l’ile, on s’éloigne des maisons et l’on tombe sur des grands champs remplit de moutons. C’est incroyable comme c’est beau. Il y a aussi un énorme lièvre (et quand je dis ça je ne plaisante pas) qui traverse juste devant nous. Il n’a pas l’air très sauvage.

13

14

15

15-

De retour à la voiture on part visiter la ville de Ribe et son Eglise. Mais surtout on retourne sur le parking sur lequel on a dormi pour voir si on n’a pas perdu là-bas une pièce en plastique qui tient la vitre passager fermée. Finalement on ne l’a pas retrouvé donc nous voilà poursuivant notre road trip avec un petit trou dans la fenêtre et une fissure dans le parebrise. Je me demande dans quel état va arriver la voiture en haut de la Norvège.

16

17

18

De l’Allemagne au Danemark en longeant la Mer des Wadden

De l’Allemagne au Danemark en longeant la Mer des Wadden

De l’Allemagne au Danemark en longeant la Mer des Wadden

Ce matin nous partons pour le Danemark, avec pas mal de km qui nous attendent. Nous passons par Hambourg, juste le temps d’apercevoir le port et la ville puis nous continuons notre route. La pluie se met à tomber. Une fois la frontière danoise passée, on se rend tout de suite compte que l’on a changé de pays. Il y a de grandes routes entourées de champs immenses dans lesquels des moutons pâturent. Mais il y a aussi de grandes plages avec des dunes d’herbes et de sable. Le premier village Danois que l’on visite est Tandor. Dans la rue principale piétonne, il y a beaucoup de boutiques et dans les rues perpendiculaires à elle, il y a les habitations. Les maisons ici ne sont pas très grandes. Leurs murs sont en briques rouges et elles sont très fleuries. La vie semble tellement paisible et calme que l’on dirait que le temps s’est arrêté. Par contre, nous avons été frappés par les horaires des magasins, ici tout ferme très tôt. D’après le guide du routard cela est « dû » au fait que au Danemark ; pays dans lequel les gens sont les plus heureux du monde ; les danois préfèrent passer moins de temps au travail et plus de temps chez eux en famille ou à faire des activités.

1

2

En remontant la côte ouest danois nous nous arrêtons sur la presque île de Romo. Tout à  l’ouest se trouve une immense plage de sable blanc sur laquelle les voitures peuvent rouler, ce qui nous étonne un peu pour un pays très protecteur de l’environnement. Cette plage s’ étend à perte de vue et elle est entourée de dunes. Beaucoup de danois sont venus après le travail pour tremper leurs pieds dans l’eau ou bien jouer à la pétanque boule ou allumer un barbecue.

3

4

On s’arrête pique niquer sur une aire de parking équipée de tables, toilettes et elle est même le départ de petites randonnées. On part donc se promener autours des étangs marécageux. La végétation ressemble beaucoup à celle de la méditerranée chez nous.

5

En repartant de Romo, on trouve au bord de la route un stand avec du miel en self-service. Comme on est gourmand on s’arrête. Le principe est simple il faut payer dans la petite boite le prix indiqué et prendre son pot de miel. On est tellement choqué et impressionné de ce système qu’on achète du miel (alala nous qui avions dit qu’on n’achèterait rien à manger sur place). C’est fou comme ici tout est basé sur la confiance et le système à l’air de bien fonctionner.

6

7

8

9

Le soir on arrive sur un parking 48h que l’on avait repéré sur une carte et qui se trouve à Ribe. On gare le Partner entre deux campings-cars. On met en place notre installation et des personnes curieuses viennent nous observer. Nous bien sûr on est supers fiers, donc on déroule le matelas sur notre lit pour le gonfler et là, grosse déception, le gonfleur est à plat. Du coup en attendant qu’il se recharge on joue au frisbee sur le parking.

Visite de la forêt de hêtre primaire à Frankenau

Visite de la forêt de hêtre primaire à Frankenau

Visite de la forêt de hêtre primaire à Frankenau

 

Ce matin nous nous réveillons trop contents d’avoir enfin franchit l’étape de la première nuit dans le Partner. Finalement pour moi qui angoissais un peu, ce n’est pas si mal que ça de dormir dans sa voiture.

1

Après le petit déjeuner on part chercher de l’essence et on se retrouve entre des vignes et l’on aperçoit des éoliennes immenses. On décide d’aller les voir de plus près pour faire une petite séance photo. Nicolas sort la voile de biplace et fait du gonflage pour que je photographie nos supers logos floqués. C’est incroyable comme les éoliennes sont grandes à côté de Nicolas ! Et puis elles sont aussi vraiment silencieuses.

2

4

3

DCIM100GOPROG0072918.

Après ça, on part pour la foret d’hêtres primaire de Frankenau qui est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. On choisit de faire la promenade appelée Quernest. Le sentier passe d’abord dans une forêt clairsemée de jeunes hêtres puis dans une clairière entourée de sapins et arrive au pied d’une colline sur laquelle se trouve une mignonne petite Eglise, toute droit sortie du seigneur des anneaux tellement sa forme est particulière. On continu la balade et on s’aventure hors du sentier dans la forêt d’hêtres primaires et là qu’est-ce qu’on voit ? des sangliers noirs, locaux, qui courent devant nous. Nicolas leurs court après et moi je me prépare à grimper à un hêtre ce qui entre parenthèses ne serait pas chose facile car il n’y a pas de branches basses.

6  6-  7

Avant de reprendre la route on se dit que le coin est sympa et tranquille et qu’il serait parfait pour une douche. Nicolas part le premier avec le pulvérisateur. J’y vais en deuxieme mais je n’arrive pas à le faire marcher et là passe un promeneur. Nicolas trop cool me previent, je me cache dans les arbres et il salue le randonneur avec sa serviette de bain, comme un lundi.

Départ pour le tour d’Europe

Départ pour le tour d’Europe

1

 

Samedi 25 juin, ça y est c’est le jour du départ. Après s’être levé tôt le matin, on prend la route pour Strasbourg. On est assez fatigué car les derniers préparatifs du Partner nous on fait coucher tard. A Strasbourg, nous avons deux rendez-vous de prévu, le premier à la station d’épuration Biovalsan et le second à 50 km plus au nord, à la centrale de géothermie profonde Ecogi. Pour aller au premier rendez-vous on emprunte une route qui longe le Rhin puis l’on arrive devant la station d’épuration. Frédéric le Responsable du projet Biovalsan et Clément le Responsable communication de la région Grand Est de Suez) nous accueillent. Ils sont assez jeunes et sont très sympa. On commence par une visite de la station d’épuration et pour cela, ils nous apportent deux casques et des surs-chaussures qui sont le minimum requis pour notre sécurité. On commence par rencontrer les personnes qui travaillent dans la station, ils nous montrent leurs ordinateurs de contrôle, puis on poursuit la visite pour voir les différentes étapes du traitement des eaux usées, leur transformation en bio méthane et enfin sa réinjection dans le réseau électrique. Frédéric est vraiment un passionné car il nous explique très bien et répond à toutes nos questions. Par exemple, il nous apprend que le projet Biovalsan est le premier à avoir montré l’exemple pour la transformation des eaux usées en énergie en France. Il nous dit aussi qu’aujourd’hui il y a 10 stations d’épurations qui vont fonctionner sur le modèle de celle-ci. Après la visite, Nicolas réalise les interviews de Clément qui présente globalement ce qu’est le projet Biovalsan et de Frédéric qui traite de la partie plus technique.
 
2
 
3
 
On reprend la route pour se rendre à la centrale de géothermie profonde 50 km plus au nord. Le chercheur, Jean Schmittbuhl que nous allons interviewer nous demande de décaler d’une demi-heure le rendez-vous parce qu’il pleut dehors et il nous conseille de visiter les poteries de Betschdorf. On part alors à la recherche d’un atelier de poteries sans s’imaginer que l’on allait tomber sur le plus drôle des potiers. On rentre donc dans le premier magasin de poterie que l’on voit et on regarde les poteries. Elles sont grises et bleues, le potier nous explique qu’elles sont faites par lui et que l’argile est spéciale car elle vient des bords du Rhin. Là, il nous explique aussi que le Rhin descend vers le nord et il explose de rire. Comme il rigole on rigole aussi et là il rit encore plus fort puis il s’arrête d’u coup et nous dit « – Mais ça vous fait rire ??? » … bref un grand moment. Ensuite il nous fait visiter son atelier et Nicolas lui propose de l’interviewer et il nous répond « qu’il ne donne plus d’interviews pour des raisons personnelles et familiales ». Pour finir la petite histoire il voulait aussi me faire un masque au visage à l’argile. Finalement, tellement qu’on a rigolé on lui achète un petit souvenir parce que ces poteries étaient très belles mais aussi parce qu’il était vraiment super sympa.
 
4
 
De retour devant la centrale de géothermie, Nicolas réalise la dernière interview et moi je filme et je  me fais la remarque que le chercheur développe beaucoup plus ses idées par rapport aux personnes rencontrées lors du précèdent rendez-vous où les réponses étaient plus concises. Ce qui est aussi génial avec ces interviews c’est les discussions qui ont lieu avant ou après le tournage car on apprend vraiment beaucoup de choses, peut-être parce que l’échange est un peu moins formel. Pour clôturer cette première journée déjà très riche nous prenons la route pour l’Allemagne. On passe la frontière et on trouve un parking qui nous semble génial pour passer la première nuit dans le Partner. On comprend aux regards des gens que ce n’est pas vraiment un lieu pour dormir mais tampis parce que de toute façon, nous on ne comprend pas l’allemand.
 
5