Le Geiranger du bonheur mais le Dalsnibba dans le baba

Le Geiranger du bonheur mais le Dalsnibba dans le baba

Le Geiranger du bonheur mais le Dalsnibba dans le baba

 

 
C’est le dernier fjord qu’il nous reste à visiter et qui est classé patrimoine mondial de l’Unesco. A notre arrivée il y a beaucoup de brouillard donc on ne monte pas au Dalsnibba (qui est une montagne qui offre normalement un très beau panorama sur le fjord) car on ne verra rien et que ça coûte quand même 12€. On avait aussi établi un super programme de randonnée mais comme le temps est mauvais on s’adapte. Nous partons donc pour une randonnée basse en altitude qui longe le fjord (3km). Sur le chemin on entend des coups de feu, on se demande donc si la chasse et ouverte ici et ce que les norvégiens peuvent bien chasser car nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux à part des moutons. En fait, on comprendra à la fin de la journée que 3 coups de feu sont tirés par les bateaux de croisières lorsqu’ils arrivent ou quittent le port. La balade se termine sur la plage du fjord. Il y a des rochers et des algues, ce qui nous permet de prendre conscience que l’eau du fjord et bien de l’eau de mer qui se mélange à l’eau douce des rivières.

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La pluie se remet à tomber donc on va se réfugier dans les boutiques du village pour jouer un peu aux touristes le temps que la météo change. Un gros bateau croisière de France débarquent ses passagers dans le port. Oúlalaa beaucoup trop de français d’un coup c’est bizarre. On discute avec eux et on constate avec amusement que les seuls qui ont quitté le port et les magasins sont les touristes français qui préfèrent partir un peu à la découverte à pied de Geiranger.

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On repart après manger pour une seconde randonnée cette fois un peu plus en hauteur et sur la rive gauche du fjord. Il y a 55O m de dénivelé ce qui est déjà pas mal pour profiter d’une belle vue sur le fjord. La randonnée se fait en sous-bois, ici la végétation est dense et il fait humide comme dans les pays asiatiques. On rencontre sur le chemin très boueux beaucoup d’américains alors qu’on croyait qu’on serait les seuls courageux sur le chemin. On découvre les farms qui servent pour le retour des pâturages à traire les chèvres = « milk the goats ». Elles sont toutes mignonnes avec leurs herbes sur le toit. On a aussi une très belle vue sur le fjord car le brouillard s’est dissipé. C’est magnifique surtout avec les cascades qui coulent le long des montagnes. Sur le retour je tombe dans la boue et je me fais mal au genoux.

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Le soir on se pose le long d’une rive du fjord, je me soigne tandis que Nicolas part à la pèche pour nous ramener le repas du soir. Malheureusement il a eu moins de chance que notre voisin du camping car qui a péché en un quart d’heure à peine un énorme poisson de presque 1 mètre ! On n’en revient pas et Nicolas très jaloux pèchera jusqu’au couché et même même le lendemain matin dès 5h.

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Le lendemain matin donc, on se lève très tôt pour ne pas louper notre croisière sur le fjord de Geiranger à Hellesylt. On se dépêche d’aller au port et en fait on est en avance d’une heure et qui plus est on se retrouve les seuls sur le bateau. Quelle chance une croisière privée rien que pour nous.

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A Hellesylt on se demande ce que l’on va pouvoir faire car il fait vraiment pas beau. On part quand même pour une rando de 3 km qui nous permet d’avoir une vue sur la jolie cascade d’Hellesylt et le fjord.

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Puis le temps se découvre donc on se dépêche de reprendre un ferry pour rentrer à Geiranger et faire de belles photos du fjord depuis le bateau. On a une superbe vue sur la cascade des sept sœurs.

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A notre retour sur la terre on reprend la route pour des horizons moins sombres.

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* Explication du titre : Le brouillard très épais ne nous a pas permit de pouvoir monter au Dalsnibba pour admirer la vue sur Geiranger ni de décoller en parapente de là-haut pour survoler le fjord

Toujours plus de glaciers à Jostedal

Toujours plus de glaciers à Jostedal

Toujours plus de glaciers à Jostedal

 

 
Randonnée au pied du Nigardsbreen (3 km). C’est une balade sur les rochers le long d’un lac et d’une rivière qui coule depuis le glacier. Ce qui est impressionnant ici c’est que l’on arrive vraiment au pied du Glacier. La glace est vraiment bleue et elle fait des tunnels. On voit aussi très bien les crevasses et l’on entend l’eau qui coule sous la glace avec des petits craquements. Sa fait froid dans le dos et en même temps c’est tellement beau qu’avec Nicolas on se promet d’essayer l’alpinisme à Chamonix.

 

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Randonnée secrète sur la montagne de Bergset pour voir les glaciers du Steinmannen et Bergsetbreen. C’est l’office du tourisme qui nous a indiqué cette randonné qui n’est pas dans les veines hures pour touristes voilà pourquoi on décide de l’appeler la « secret randonnée ». Il faut monter entre le passage pour animaux et une petite maison tout droit en direction de la montagne. Cette randonnée presque verticale est très impressionnante. On prend vite de la hauteur et hop on a une vue incroyable sur la vallée et sur les glaciers. Nous ne sommes quand même pas allé au bout de la rando car il s’est lit à pleuvoir des cordes et la descente nous faisait un peu peur avec le sol glissant. On a quand même avale 400 m de dénivelé en 1h ce qui n’est pas mal.

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Comme on est pas encore assez fatigué on enchaine avec une randonnée pour aller au pied du Bergsetbreen (6km de plus). Cette fois on marche dans la vallée en suivant la rivière pour arriver au pied du glacier. Il pleut encore beaucoup mais cela valait le coup. Ce glacier est différent des autres parce qu’il est très pentu.

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Randonnée au Myrhonna 430 m de dénivelé pour monter sur la montagne du Manneen. Le départ de fait au bord d’un lac après avoir emprunté une route en gravier très raide et pleine de virages. Cette randonne nous a été indiqué par la dame du camping qui nous promet une super vue sur tous les glaciers qui entourent Jostedal. Ça tombe bien la pluie s’est calmée et il n’y a pas de brouillard. Ici pas de touriste sauf une famille un peu folle qui fait la même rando que nous avec des jeunes enfants. Ils escaladent les rochers et montent dans la neige. Ils glissent en se retrouvent à plat ventre mais les parents ont l’air de s’en moquer. Moi vu que je n’ai que des baskets car les autres chaussures sont trempée je préfère ne pas monter jusqu’au sommet car la pluie va arriver et je ne veux pas glisser pour descendre. La vue que nous avons déjà à ce stade de la randonnée est juste folle. On voit le dessus tous les glaciers et le Nigasbreen en entier. Il a la forme d’un serpent de glace qui coule entre deux montagnes. On se rend aussi compte que tous les glaciers partagent la même neige et que ce sont des grandes coulées de glace. Un peu de soleil pour éclairer tout ça et c’est magique.

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Le Nærøyfjord vu du haut

Le Nærøyfjord vu du haut

Le Nærøyfjord vu du haut

 

 
Le  Nærøyfjord est un bras du Sognefjord. Il est classé patrimoine mondial de l’Unesco alors on ne pouvait pas passer à côté sans s’y arrêter. Le problème c’est qu’il ne fait pas beau et donc que l’on ne voit pas bien les montagnes et l’eau du fjord turquoise. Tampis, ce n’est pas la pluie qui va nous arrêter alors on met nos chaussures de marche et nos k-ways et c’est parti pour la randonnée Rimstigen. Le départ de la randonnée est un peu difficile à trouver car il n’est pas indiqué mais comme on est malin on repère des voitures garées le long de la route et grâce à Google maps on commence à monter en suivant un minuscule chemin entre les herbes hautes. Ainsi, on prend vite de la hauteur sur le fjord ce qui est une bonne façon de l’admirer. Une fois au sommet de la montagne un panneau nous indique que l’on se trouve à 725 m de dénivelé. Il y a un peu de brouillard mais la vie est magnifique sur ce tout petit fjord. Comme la pluie continue on redescend vite car les cailloux glissent de plus en plus et parce que l’on est trempés.

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« Après le soleil le beau temps (Marine) » ou plutôt après la pluie le beau temps, c’est donc l’occasion de faire un petit vol au-dessus de fjord d’autant qu’il y a un petit spot de parapente pas mal d’après un parapentiste de Voss. A Aurland on voit des parapentes qui replient leur voile, ils nous disent qu’ils vont refaire un vol et que ce serait sympa d’en faire un avec eux. On pose donc la voiture à l’atterrissage et on fait du stop. Kurt, un norvégien nous prend dans sa voiture. Il est vraiment sympa. On commence à discuter en français car il parle très bien français. Il nous explique qu’il monte à la pêche pour pêcher des truites dans la glace. Ces « petites truites » d’après lui font quand même 30 cm et il en attrape une trentaine en 2 h ce qui est juste fou pour nous mais normal pour lui. Il explique aussi sa technique de pèche à Nicolas puis nous raconte aussi avoir déjà attrapé des requins dans le fjord (parce que c’est de l’eau de mer). Sur la route il s’arrête pour que l’on prenne des photos comme les autres touristes avec Nicolas. Là on se dit que c’est un piège et qu’il va se barrer avec le matériel de parapente dans sa voiture sans nous mais en fait non, il nous attend tranquillement. Il est vraiment incroyable. Il nous dit aussi que sa maison sera toujours ouverte et qu’il nous prête son kayak pour aller sur le fjord quand on veut. Wahou quelle chance d’avoir fait sa rencontre ! Kurt nous dépose au parking puis pour atteindre le décollage il faut monter un peu avant d’arriver sur une montagne qui offre une magnifique vue sur le fjord. Nous sommes avec les autres parapentistes. On se dépêche de s’équiper pour décoller avant la pluie. Une fois en l’air un rayon de soleil éclaire le fjord, c’est magique.

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MARINE : « La montée avec le sac était un peu dure car on avait déjà bien marché le matin mais j’étais quand même contente de décoller de si haut. Le soleil sur le fjord était incroyable juste pour notre vol. Nicolas nous promène au-dessus du fjord ce qui m’effraie un peu car on croirait voler au-dessus de la mer. Avant de se poser on fait aussi des énormes wings et puis on atterrit. Les autres parapentistes nous regardent et se disent qu’on est fou de faire des figures avec un bi. »

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NICOLAS : « Après une montée avec les sacs à dos on arrive au point de décollage sous une belle averse mais ici ce n’est pas un problème comme le temps change en quelques minutes. On partage le décollage avec 5 pilotes australiens qui se sont déjà dégourdit les ailes en Islande avant de venir en Norvège. Ils  pensaient qu’on allait voler chacun en solo avec nos petits sacs compacts. En effet, je porte le bi Golden 3et mon casque dans le sac Kortel colibri et Marine à les deux sellettes Karver 2 dans le sac II de Kortel. Ce qui nous permet d’être vraiment au top pour le marche et vol. Une fois les dernières goutes passées on étale la voile et c’est parti pour profiter des rayons de soleil sur le magnifique fjord. On laisse passer un des australiens en 11m² qui nous dit « I will show you the way » et qui après deux trois virages engagés se prend une belle fermeture. C’est vraiment une chance énorme que de pouvoir voler au-dessus de ce magnifique fjord et toutes les cascades qui l’entourent. On profite du vol qui se termine en beauté par 4-5 wings bien engagés histoire de voire le fjord sous notre tête. On pose sur le terrain d’atterrissage officiel juste à côté du fjord. On en profite pour échanger avec les pilotes australiens sur les bons plans pour voler en Australie ou d’autres pays où ils sont allés. t on rentre à la voiture satisfait du vol. »

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Vol biplace à Voss et tourisme à Vik

Vol biplace à Voss et tourisme à Vik

Vol biplace à Voss et tourisme à Vik

 

 

En se dirigeant vers le Naeroyfjord on fait une halte dans la station de Ski de Voss pour faire un biplace. Pour le parapente Voss est très connue, c’est d’ailleurs le lieu des airs games d’après Nicolas. Cette fois-ci on a un déco et un atterro officiel. C’est la folie. On pose donc la voiture à l’atterrissage et on fait du stop. Par chance un mec qui travaille sur les remonté mécaniques s’arrête. On met les gros sacs dans la benne du pick-up et c’est parti. Il nous dit que cette année il n’y a pas du tout eu de neige et que la station a eu des difficultés. On a eu de la chance de monter avec lui car la route pour aller jusqu’au décollage est coupée et l’accès est réservé au personnel de la station. Il nous dépose sur le parking et il faut continuer à pied pour rejoindre le décollage. Bon comme on a un peu la flemme on trouve un champ 200 mètres plus loin pour déplier la voile.

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MARINE : « Pour décoller il faut courir un peu dans la boue et les crottes de moutons et on s’envole. Mon taff pendant ce vol : tchecker les lignes électriques ou les remontées mécaniques pour ne pas se les prendre. On descend très vite en survolant les sapins et les chalets au toit recouvert d’herbes (c’est une tradition montagnarde norvégienne et cela permet d’isoler la maison et de retenir la chaleur). C’était un beau vol. » NICOLAS : « Premier fois qu’un vol en Norvège est aussi tranquille. On a déjà posé la voiture à l’atterrissage qui est grand et avec une manche à air alors que pour les précédents vols on choisissait notre atterrissage en l’air. Le décollage se fait sur une piste de ski donc il y a bien la place pour étaler la voile biplace. Une petite brise de face nous permet de décoller sans problème et nous emmène au-dessus de la magnifique station de ski de Voss et de son superbe lac. On profite du paysage et après deux trois wings on atterri. Deux personnes sortent d’un van pour nous demander si on est brésilien car ils devaient faire un biplace avec un brésilien. Deux autres voiles sont en l’air  dont une voile d’accro blackout 18 qui après 1 sat et deux trois wings se pose. On en profite pour échanger sur leur pratique du parapente et ils nous disent qu’ici au printemps ils ont aussi fait de très jolis vols de distance (environ 120 km). Ils nous indiquent un super spot de parapente au Naeroyfjord. »

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Comme il ne fait pas beau on en profite pour faire un petit détour avant d’aller au Naeroyfjord et l’on passa par Vik pour visiter deux « Stavkyrkje » = Eglises. La première église que nous visitons s’appelle Hopperstad Stavkyrkje. C’est une Eglise en bois qui date de 1140. Ces églises typiques du Moyen-Age existaient dans toute l’Europe mais seul la Norvège les a conservée et n’en compte plus que 28. Les découpes du bois et les décorations sur les murs intérieurs sont surprenants et très bien conservés. Ça fait quand même 900 ans que ce bois est la et il n’a pas pourri.

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La deuxième église que nous visitons est cette fois en pierre. Elle s’appelle Hove Steinkyrkje et date de 1170. Cette Eglise est un peu moins impressionnante que la première mais toute aussi mignonne.

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Marcher sur la langue du troll à Trolltungua

Marcher sur la langue du troll à Trolltungua

Marcher sur la langue du troll à Trolltungua

 

 
Aujourd’hui énorme randonnée : 1000 m de dénivelé et 22 km allé-retour et tout ca en maximum 10-12h.

 
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Ok, je vous assure que sur le papier et à voir la tête des gens qui en reviennent cette rando ne fait pas rêver. C’est un peu comme aller en enfer : marche ou crève.Donc après avoir fait des cauchemars toute la nuit, Nicolas me tire du lit à 4h30 pour être les premiers sur le chemin. Apres un réveil difficile on attaque la 1ère montée à 5h30. Il faut gravir des marchés en rocher. C’est dur car ca monte sur 2 km. On fait 400 m de dénivelé en 30 minutes. On est trop à fond. On double pleins de personnes sur le chemin et cette rando se transforme en une vraie course. Mais on prend quand même le temps de faire comme passe-partout dans fort Boyard, on compte chaque km effectué avec les doigts.

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Les deux derniers km sont les plus durs. Nicolas me double et court devant pour apercevoir la langue du troll. On monte entre les marmites (pleins de petits lacs dans de gros cailloux en pierre) puis après un passage dans la neige nous voilà arrivé. Là, la vue est magique en en plus on a établit un petit record : on fait ces 1000m de dénivelé et 11km en 2H56 !!!! Moins de 3h on est trop fiers car des norvégiens de la veille nous ont dit avoir mît 7h pour faire l’allé-retour.

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Comme nous sommes matinales, il n’y a encore pas grand monde sur la langue du troll.  On va donc se promener dessus. C’est très impressionnant ! On domine le fjord de tellement haut c’est fou.

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Quelques photos plus tard On dévore nos sandwichs car on a une mega faim puis on se presse pour redescendre. Toujours dans notre optique de faire un record on se dépêche de doubler tout le monde. La on tombe sur un couple d’américains rencontrés le matin et on commence à papoter en anglais avec eux. Lui est docteur et elle est professeur de danse dans une école de finance au Texas. Ils sont très intéressants, on parle de tout : système de santé, port d’arme, système éducatif, bons plans en Norvège, … On ne voit pas la descente passer. On finit quand même par les épuiser et on termine la randonnée tout seuls. A l’arrivée on a un programme tout près et trop cool : petite douche petite bière et lessive. Finalement le supermarché est fermé et il n’y a pas de douche. On se rabat sur un autre plan : se trouver un camping pour faire tout ca. On va donc dans un endroit un peu pomé et la surprise il n’y a que des cars de Chinois qui viennent photographier la cascade d’à coté. La machine à laver fonctionne mal et le sèche linge n’en parlons pas. Mais on rencontre deux suisses dans la salle pour la lessive et ils sont super cool. On retrouve aussi la famille de République Tchèque pour la 4eme fois depuis la Norvège sa commence a faire beaucoup. Coïncidence ?? Je ne sais pas en tout cas ils ont peur de nous car ils pensent qu’on les suit et surtout ils prennent Nicolas pour un fou car il leurs demande tout le temps ce qu’ils ont fait et ce qu’ils vont faire, d’ou ils viennent … C’est très marrant mais un peu flippant surtout que ce sont des machines de guerres ils enchaînent rando sur rando.

 

Seuls au monde au pied du glacier du Buar

Seuls au monde au pied du glacier du Buar

Seuls au monde au pied du glacier du Buar

 

 
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Comme tous les matins on se lève tôt pour partir avant la foule de touristes. Au programme la randonnée du Buarbreen à Odda. Elle dure 3h, il y a 4 Km à parcourir pour arriver au pied de la langue glacière du Buar. Le chemin est vraiment génial car il y a des passages sur des ponts en planches, ponts suspendus ou encore des rochers à escalader avec une corde. Tellement qu’on s’est amusé à monter, on a pas vu le temps passée que nous voilà déjà arrivé. La rando s’arrête pour nous au point de rencontre de deux cascades parce que pour continuer plus loin, sur le glacier, il faut des équipements d’alpinisme. On se pose donc sur un gros rocher pour admirer le paysage.  

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Le glacier est énorme et pourtant nous ne voyons qu’une partie du grand glacier Folgofonna. C’est incroyable, on paraît tout petit face à toute cette glace. Avec ces reflets bleutés et ces crevasses, ce glacier est fantastique et m’émeut. On reste silencieusement à observer le paysage jusqu’à ce qu’on ait trop froid et l’on fait demi-tour.

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L’après-midi, on va à Tyssedal au musée de l’hydraulique (Norsk Vasskraft og Industristadmuseum). On rencontre ici la responsable de la communication qui accepte avec plaisir de réaliser une interview sur l’énergie hydropique en Norvège. Cette dame très gentille répond parfaitement aux questions de Nicolas, puis nous propose de visiter le musée qui se trouve sur le site. On y voit une turbine … Puis la salle des machines avec tous ses boutons et pour finir nous regardons les outils utilisés pour réparer qui sont vraiment énormes par rapport à la moyenne ce qui nous fait beaucoup rire. Ça ne doit pas être facile à utiliser tout ca. Pour clore la visite je me prend un gros câble électrique sur le pied du diamètre d’un poing et je peux dire un gros AIE, c’est sûr que c’est pas du 10 carré ça.

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