On a vu des dinosaures ou plutôt des Musk Oax à Dovrefjell

Après Rondane on se rend à Dovrefjell et on se dit : nouveau parc, nouvelle chance de voir des rennes sauvages. Je sais on se répète un peu mais ce sont les dernières populations de rennes sauvages au monde qui se trouvent en Norvège donc cet animal mérite bien un peu d’attention (et aussi parce que ce sont eux qui tirent le traîneau du Père Noël). Et puis, partir à la recherche d’animaux est une super manière de découvrir le parc de Dovrefjell et c’est beaucpup plus motivant pour faire une grande randonnée. Le matin donc, on se lève très tôt pour aller au viewpoint Snohetta, pour observer les animaux. A 5h le soleil était déjà levé et la luminosité est parfaite, le brouillard se dissipant peut à peut. 1 DCIM100GOPROG0624703. DCIM100GOPROG0604700. 4 Malgré le magnifique temps au Snohetta on est un peu déçu car on ne voit que des moutons. Heureusement on rencontre un monsieur qui trimbale du gros matériel photo. On lui demande donc oú c’est que l’on peut avoir le plus de chance de voir des rennes. Il nous dit alors qu’il faut prendre le bus et monter carrément dans la montagne vers le Snohetta. Il nous dit aussi que nous pourrons voir des Musk Oax, ces animaux préhistoriques. On part donc en courant pour attraper le bus car il n’y en a que 3 dans la matinée. La route que nous empruntons est interdite aux voitures. Avec Nicolas, on scrute derrière notre fenêtre les bords de la route et Nicolas aperçoit un gros tas noir, c’est un Musk Oax, un bœuf musqué. Il ressemble à un gros dinosaure, il fait à peu près la taille d’un bison, a de longs poils et deux énormes cornes. D’après notre chauffeur c’est une chance incroyable de voir cet animal au bord de la route  car il n’en reste que très peu dans le parc. Nicolas le shoote avec l’appareil photo  » clac clac clac clac … « . Tous les norvégiens du bus se retournent étonnés : – bah quoi c’est une chance incroyable de voir cet animal, chez nous il n’y en a pas des comme ça !! 5 6 Une fois arrivée on se renseigne sur le meilleur endroit pour observer les rennes. On nous conseille un sentier qui longe des lacs. On emprunte donc ce chemin et on marche dans la neige, puis sur dan des cailloux. Plus on avance, plus le paysage devient désertique. 7 9 On passe un lac et la on aperçoit deux Musk Oax à l’abri d’une falaise. L’un broute et l’autre dors. On s’approche un peu pour prendre des photos, mais de peur de se peur de se faire doubler par des personnes dernières nous on retourne sur le chemin pour être les premiers à voir des animaux. 10 En poursuivant la randonnée, on se retrouve vite entre les montagnes, encerclé de pierres mais il n’y a plus un brin de végétation. Le troisième lac passé on se dit qu’il faut faire demi tour. On rentre donc pour attraper le bus après avoir marché une vingtaine de km. 8 11

A la recherche d'un renne d'anniversaire à Rondane
Aujourd’hui c’est mon anniversaire donc c’est moi qui décide :). Ce que je voudrais comme cadeau pour mon anniversaire c’est de voir des rennes sauvages. On part donc à la recherche de ces animaux dans le National Park de RondaneL’office du tourisme nous a indiqué une randonnée qui nous permettra normalement d’apercevoir des rennes mais ils nous préviennent quand même que ce n’est pas chose facile et qu’il nous faudra une bonne paire de jumelle pour les voir, ce que nous n’avons pas. C’est pas grave on part quand même pour cette randonnée.
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A l’entrée du parc il y a déjà beaucoup de voitures norvégiennes garées et l’on se dit que c’est mauvais signe car avec tout ce monde les animaux préféreront se cacher. On emprunte quand même le sentier et on suit les T rouges. Une fois arrivé au lac, il y a beaucoup trop de monde sur le sentier donc on décide de changer d’itinéraire et de partir explorer les montagnes alentours pour se rapprocher des taches de neiges, lieu oú peuvent s’être posés les rennes.
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On marche beaucoup mais aucun animal à l’horizon. Sous nos pied, il y a des gros champignons blancs qui ressemblent à de la mousse et qui sont très moelleux. C’est vraiment génial de marcher sur ce sol qui rebondi sous nos pieds.
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Même si nous n’avons pas vu de rennes sauvages, cette randonnée nous a permit de découvrir la toundra et d’autres animaux découvre la toundra et ses oiseaux tout blanc. Nous n’avons pas vu non plus d’artic fox (renard arctique) mais seulement des moutons. Malgré le fait que nous soyons en juillet, et que la neige ait en partie fondue, il fait très froid ici donc on rentre à la voiture rapidement.  
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Le soir, comme c’est mon anniversaire on fait un petit dîner de fête sur une aire de pique nique avec des produits frais et de la glace. Mais pas de gâteau d’anniversaire car on n’en a pas trouvé. Dommage je ne soufflerais pas mes bougies cette année.
On reprend la route pour se trouver un coin pour dormir et la qu’est ce que je vois sur le bord de la route ? Un moose (élan) ! Un moose d’anniversaire ! On est trop heureux, ce moose makes our day.
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Le Geiranger du bonheur mais le Dalsnibba dans le baba
C’est le dernier fjord qu’il nous reste à visiter et qui est classé patrimoine mondial de l’Unesco. A notre arrivée il y a beaucoup de brouillard donc on ne monte pas au Dalsnibba (qui est une montagne qui offre normalement un très beau panorama sur le fjord) car on ne verra rien et que ça coûte quand même 12€. On avait aussi établi un super programme de randonnée mais comme le temps est mauvais on s’adapte. Nous partons donc pour une randonnée basse en altitude qui longe le fjord (3km). Sur le chemin on entend des coups de feu, on se demande donc si la chasse et ouverte ici et ce que les norvégiens peuvent bien chasser car nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux à part des moutons. En fait, on comprendra à la fin de la journée que 3 coups de feu sont tirés par les bateaux de croisières lorsqu’ils arrivent ou quittent le port. La balade se termine sur la plage du fjord. Il y a des rochers et des algues, ce qui nous permet de prendre conscience que l’eau du fjord et bien de l’eau de mer qui se mélange à l’eau douce des rivières.   1 2 La pluie se remet à tomber donc on va se réfugier dans les boutiques du village pour jouer un peu aux touristes le temps que la météo change. Un gros bateau croisière de France débarquent ses passagers dans le port. Oúlalaa beaucoup trop de français d’un coup c’est bizarre. On discute avec eux et on constate avec amusement que les seuls qui ont quitté le port et les magasins sont les touristes français qui préfèrent partir un peu à la découverte à pied de Geiranger. 2- On repart après manger pour une seconde randonnée cette fois un peu plus en hauteur et sur la rive gauche du fjord. Il y a 55O m de dénivelé ce qui est déjà pas mal pour profiter d’une belle vue sur le fjord. La randonnée se fait en sous-bois, ici la végétation est dense et il fait humide comme dans les pays asiatiques. On rencontre sur le chemin très boueux beaucoup d’américains alors qu’on croyait qu’on serait les seuls courageux sur le chemin. On découvre les farms qui servent pour le retour des pâturages à traire les chèvres = « milk the goats ». Elles sont toutes mignonnes avec leurs herbes sur le toit. On a aussi une très belle vue sur le fjord car le brouillard s’est dissipé. C’est magnifique surtout avec les cascades qui coulent le long des montagnes. Sur le retour je tombe dans la boue et je me fais mal au genoux. . 3 3- 4 Le soir on se pose le long d’une rive du fjord, je me soigne tandis que Nicolas part à la pèche pour nous ramener le repas du soir. Malheureusement il a eu moins de chance que notre voisin du camping car qui a péché en un quart d’heure à peine un énorme poisson de presque 1 mètre ! On n’en revient pas et Nicolas très jaloux pèchera jusqu’au couché et même même le lendemain matin dès 5h. DCIM100GOPROG0244479. Le lendemain matin donc, on se lève très tôt pour ne pas louper notre croisière sur le fjord de Geiranger à Hellesylt. On se dépêche d’aller au port et en fait on est en avance d’une heure et qui plus est on se retrouve les seuls sur le bateau. Quelle chance une croisière privée rien que pour nous. 5 A Hellesylt on se demande ce que l’on va pouvoir faire car il fait vraiment pas beau. On part quand même pour une rando de 3 km qui nous permet d’avoir une vue sur la jolie cascade d’Hellesylt et le fjord.   6 7 8 Puis le temps se découvre donc on se dépêche de reprendre un ferry pour rentrer à Geiranger et faire de belles photos du fjord depuis le bateau. On a une superbe vue sur la cascade des sept sœurs. 9 A notre retour sur la terre on reprend la route pour des horizons moins sombres. 10   * Explication du titre : Le brouillard très épais ne nous a pas permit de pouvoir monter au Dalsnibba pour admirer la vue sur Geiranger ni de décoller en parapente de là-haut pour survoler le fjord  
Toujours plus de glaciers à Jostedal
Randonnée au pied du Nigardsbreen (3 km). C’est une balade sur les rochers le long d’un lac et d’une rivière qui coule depuis le glacier. Ce qui est impressionnant ici c’est que l’on arrive vraiment au pied du Glacier. La glace est vraiment bleue et elle fait des tunnels. On voit aussi très bien les crevasses et l’on entend l’eau qui coule sous la glace avec des petits craquements. Sa fait froid dans le dos et en même temps c’est tellement beau qu’avec Nicolas on se promet d’essayer l’alpinisme à Chamonix.

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Randonnée secrète sur la montagne de Bergset pour voir les glaciers du Steinmannen et Bergsetbreen. C’est l’office du tourisme qui nous a indiqué cette randonné qui n’est pas dans les veines hures pour touristes voilà pourquoi on décide de l’appeler la « secret randonnée ». Il faut monter entre le passage pour animaux et une petite maison tout droit en direction de la montagne. Cette randonnée presque verticale est très impressionnante. On prend vite de la hauteur et hop on a une vue incroyable sur la vallée et sur les glaciers. Nous ne sommes quand même pas allé au bout de la rando car il s’est lit à pleuvoir des cordes et la descente nous faisait un peu peur avec le sol glissant. On a quand même avale 400 m de dénivelé en 1h ce qui n’est pas mal. 9 Comme on est pas encore assez fatigué on enchaine avec une randonnée pour aller au pied du Bergsetbreen (6km de plus). Cette fois on marche dans la vallée en suivant la rivière pour arriver au pied du glacier. Il pleut encore beaucoup mais cela valait le coup. Ce glacier est différent des autres parce qu’il est très pentu. 10 11 Randonnée au Myrhonna 430 m de dénivelé pour monter sur la montagne du Manneen. Le départ de fait au bord d’un lac après avoir emprunté une route en gravier très raide et pleine de virages. Cette randonne nous a été indiqué par la dame du camping qui nous promet une super vue sur tous les glaciers qui entourent Jostedal. Ça tombe bien la pluie s’est calmée et il n’y a pas de brouillard. Ici pas de touriste sauf une famille un peu folle qui fait la même rando que nous avec des jeunes enfants. Ils escaladent les rochers et montent dans la neige. Ils glissent en se retrouvent à plat ventre mais les parents ont l’air de s’en moquer. Moi vu que je n’ai que des baskets car les autres chaussures sont trempée je préfère ne pas monter jusqu’au sommet car la pluie va arriver et je ne veux pas glisser pour descendre. La vue que nous avons déjà à ce stade de la randonnée est juste folle. On voit le dessus tous les glaciers et le Nigasbreen en entier. Il a la forme d’un serpent de glace qui coule entre deux montagnes. On se rend aussi compte que tous les glaciers partagent la même neige et que ce sont des grandes coulées de glace. Un peu de soleil pour éclairer tout ça et c’est magique. 12 13 14 15 16 DCIM100GOPROG0024399. 18

Le Nærøyfjord vu du haut
Le  Nærøyfjord est un bras du Sognefjord. Il est classé patrimoine mondial de l’Unesco alors on ne pouvait pas passer à côté sans s’y arrêter. Le problème c’est qu’il ne fait pas beau et donc que l’on ne voit pas bien les montagnes et l’eau du fjord turquoise. Tampis, ce n’est pas la pluie qui va nous arrêter alors on met nos chaussures de marche et nos k-ways et c’est parti pour la randonnée Rimstigen. Le départ de la randonnée est un peu difficile à trouver car il n’est pas indiqué mais comme on est malin on repère des voitures garées le long de la route et grâce à Google maps on commence à monter en suivant un minuscule chemin entre les herbes hautes. Ainsi, on prend vite de la hauteur sur le fjord ce qui est une bonne façon de l’admirer. Une fois au sommet de la montagne un panneau nous indique que l’on se trouve à 725 m de dénivelé. Il y a un peu de brouillard mais la vie est magnifique sur ce tout petit fjord. Comme la pluie continue on redescend vite car les cailloux glissent de plus en plus et parce que l’on est trempés. 1 DCIM102GOPROG0283991. DCIM102GOPROG0243944. 2- 3 4 « Après le soleil le beau temps (Marine) » ou plutôt après la pluie le beau temps, c’est donc l’occasion de faire un petit vol au-dessus de fjord d’autant qu’il y a un petit spot de parapente pas mal d’après un parapentiste de Voss. A Aurland on voit des parapentes qui replient leur voile, ils nous disent qu’ils vont refaire un vol et que ce serait sympa d’en faire un avec eux. On pose donc la voiture à l’atterrissage et on fait du stop. Kurt, un norvégien nous prend dans sa voiture. Il est vraiment sympa. On commence à discuter en français car il parle très bien français. Il nous explique qu’il monte à la pêche pour pêcher des truites dans la glace. Ces « petites truites » d’après lui font quand même 30 cm et il en attrape une trentaine en 2 h ce qui est juste fou pour nous mais normal pour lui. Il explique aussi sa technique de pèche à Nicolas puis nous raconte aussi avoir déjà attrapé des requins dans le fjord (parce que c’est de l’eau de mer). Sur la route il s’arrête pour que l’on prenne des photos comme les autres touristes avec Nicolas. Là on se dit que c’est un piège et qu’il va se barrer avec le matériel de parapente dans sa voiture sans nous mais en fait non, il nous attend tranquillement. Il est vraiment incroyable. Il nous dit aussi que sa maison sera toujours ouverte et qu’il nous prête son kayak pour aller sur le fjord quand on veut. Wahou quelle chance d’avoir fait sa rencontre ! Kurt nous dépose au parking puis pour atteindre le décollage il faut monter un peu avant d’arriver sur une montagne qui offre une magnifique vue sur le fjord. Nous sommes avec les autres parapentistes. On se dépêche de s’équiper pour décoller avant la pluie. Une fois en l’air un rayon de soleil éclaire le fjord, c’est magique. 5 6 MARINE : « La montée avec le sac était un peu dure car on avait déjà bien marché le matin mais j’étais quand même contente de décoller de si haut. Le soleil sur le fjord était incroyable juste pour notre vol. Nicolas nous promène au-dessus du fjord ce qui m’effraie un peu car on croirait voler au-dessus de la mer. Avant de se poser on fait aussi des énormes wings et puis on atterrit. Les autres parapentistes nous regardent et se disent qu’on est fou de faire des figures avec un bi. » DCIM102GOPROG0614211. NICOLAS : « Après une montée avec les sacs à dos on arrive au point de décollage sous une belle averse mais ici ce n’est pas un problème comme le temps change en quelques minutes. On partage le décollage avec 5 pilotes australiens qui se sont déjà dégourdit les ailes en Islande avant de venir en Norvège. Ils  pensaient qu’on allait voler chacun en solo avec nos petits sacs compacts. En effet, je porte le bi Golden 3et mon casque dans le sac Kortel colibri et Marine à les deux sellettes Karver 2 dans le sac II de Kortel. Ce qui nous permet d’être vraiment au top pour le marche et vol. Une fois les dernières goutes passées on étale la voile et c’est parti pour profiter des rayons de soleil sur le magnifique fjord. On laisse passer un des australiens en 11m² qui nous dit « I will show you the way » et qui après deux trois virages engagés se prend une belle fermeture. C’est vraiment une chance énorme que de pouvoir voler au-dessus de ce magnifique fjord et toutes les cascades qui l’entourent. On profite du vol qui se termine en beauté par 4-5 wings bien engagés histoire de voire le fjord sous notre tête. On pose sur le terrain d’atterrissage officiel juste à côté du fjord. On en profite pour échanger avec les pilotes australiens sur les bons plans pour voler en Australie ou d’autres pays où ils sont allés. t on rentre à la voiture satisfait du vol. »   DCIM102GOPROG0614251. DCIM102GOPROG0614257.
Vol biplace à Voss et tourisme à Vik
En se dirigeant vers le Naeroyfjord on fait une halte dans la station de Ski de Voss pour faire un biplace. Pour le parapente Voss est très connue, c’est d’ailleurs le lieu des airs games d’après Nicolas. Cette fois-ci on a un déco et un atterro officiel. C’est la folie. On pose donc la voiture à l’atterrissage et on fait du stop. Par chance un mec qui travaille sur les remonté mécaniques s’arrête. On met les gros sacs dans la benne du pick-up et c’est parti. Il nous dit que cette année il n’y a pas du tout eu de neige et que la station a eu des difficultés. On a eu de la chance de monter avec lui car la route pour aller jusqu’au décollage est coupée et l’accès est réservé au personnel de la station. Il nous dépose sur le parking et il faut continuer à pied pour rejoindre le décollage. Bon comme on a un peu la flemme on trouve un champ 200 mètres plus loin pour déplier la voile. 1 DCIM102GOPROG0203875. MARINE : « Pour décoller il faut courir un peu dans la boue et les crottes de moutons et on s’envole. Mon taff pendant ce vol : tchecker les lignes électriques ou les remontées mécaniques pour ne pas se les prendre. On descend très vite en survolant les sapins et les chalets au toit recouvert d’herbes (c’est une tradition montagnarde norvégienne et cela permet d’isoler la maison et de retenir la chaleur). C’était un beau vol. » NICOLAS : « Premier fois qu’un vol en Norvège est aussi tranquille. On a déjà posé la voiture à l’atterrissage qui est grand et avec une manche à air alors que pour les précédents vols on choisissait notre atterrissage en l’air. Le décollage se fait sur une piste de ski donc il y a bien la place pour étaler la voile biplace. Une petite brise de face nous permet de décoller sans problème et nous emmène au-dessus de la magnifique station de ski de Voss et de son superbe lac. On profite du paysage et après deux trois wings on atterri. Deux personnes sortent d’un van pour nous demander si on est brésilien car ils devaient faire un biplace avec un brésilien. Deux autres voiles sont en l’air  dont une voile d’accro blackout 18 qui après 1 sat et deux trois wings se pose. On en profite pour échanger sur leur pratique du parapente et ils nous disent qu’ici au printemps ils ont aussi fait de très jolis vols de distance (environ 120 km). Ils nous indiquent un super spot de parapente au Naeroyfjord. » DCIM102GOPROG0203887. Comme il ne fait pas beau on en profite pour faire un petit détour avant d’aller au Naeroyfjord et l’on passa par Vik pour visiter deux « Stavkyrkje » = Eglises. La première église que nous visitons s’appelle Hopperstad Stavkyrkje. C’est une Eglise en bois qui date de 1140. Ces églises typiques du Moyen-Age existaient dans toute l’Europe mais seul la Norvège les a conservée et n’en compte plus que 28. Les découpes du bois et les décorations sur les murs intérieurs sont surprenants et très bien conservés. Ça fait quand même 900 ans que ce bois est la et il n’a pas pourri. DSC_0900 DSC_0911 DSC_0924 La deuxième église que nous visitons est cette fois en pierre. Elle s’appelle Hove Steinkyrkje et date de 1170. Cette Eglise est un peu moins impressionnante que la première mais toute aussi mignonne. DSC_0937
Marcher sur la langue du troll à Trolltungua
Aujourd’hui énorme randonnée : 1000 m de dénivelé et 22 km allé-retour et tout ca en maximum 10-12h. DSC_0612 Ok, je vous assure que sur le papier et à voir la tête des gens qui en reviennent cette rando ne fait pas rêver. C’est un peu comme aller en enfer : marche ou crève.Donc après avoir fait des cauchemars toute la nuit, Nicolas me tire du lit à 4h30 pour être les premiers sur le chemin. Apres un réveil difficile on attaque la 1ère montée à 5h30. Il faut gravir des marchés en rocher. C’est dur car ca monte sur 2 km. On fait 400 m de dénivelé en 30 minutes. On est trop à fond. On double pleins de personnes sur le chemin et cette rando se transforme en une vraie course. Mais on prend quand même le temps de faire comme passe-partout dans fort Boyard, on compte chaque km effectué avec les doigts. DSC_0633 DSC_0646 Les deux derniers km sont les plus durs. Nicolas me double et court devant pour apercevoir la langue du troll. On monte entre les marmites (pleins de petits lacs dans de gros cailloux en pierre) puis après un passage dans la neige nous voilà arrivé. Là, la vue est magique en en plus on a établit un petit record : on fait ces 1000m de dénivelé et 11km en 2H56 !!!! Moins de 3h on est trop fiers car des norvégiens de la veille nous ont dit avoir mît 7h pour faire l’allé-retour. DSC_0682 DSC_0837 DSC_0702 DSC_0759 Comme nous sommes matinales, il n’y a encore pas grand monde sur la langue du troll.  On va donc se promener dessus. C’est très impressionnant ! On domine le fjord de tellement haut c’est fou. 20160707_091948 Quelques photos plus tard On dévore nos sandwichs car on a une mega faim puis on se presse pour redescendre. Toujours dans notre optique de faire un record on se dépêche de doubler tout le monde. La on tombe sur un couple d’américains rencontrés le matin et on commence à papoter en anglais avec eux. Lui est docteur et elle est professeur de danse dans une école de finance au Texas. Ils sont très intéressants, on parle de tout : système de santé, port d’arme, système éducatif, bons plans en Norvège, … On ne voit pas la descente passer. On finit quand même par les épuiser et on termine la randonnée tout seuls. A l’arrivée on a un programme tout près et trop cool : petite douche petite bière et lessive. Finalement le supermarché est fermé et il n’y a pas de douche. On se rabat sur un autre plan : se trouver un camping pour faire tout ca. On va donc dans un endroit un peu pomé et la surprise il n’y a que des cars de Chinois qui viennent photographier la cascade d’à coté. La machine à laver fonctionne mal et le sèche linge n’en parlons pas. Mais on rencontre deux suisses dans la salle pour la lessive et ils sont super cool. On retrouve aussi la famille de République Tchèque pour la 4eme fois depuis la Norvège sa commence a faire beaucoup. Coïncidence ?? Je ne sais pas en tout cas ils ont peur de nous car ils pensent qu’on les suit et surtout ils prennent Nicolas pour un fou car il leurs demande tout le temps ce qu’ils ont fait et ce qu’ils vont faire, d’ou ils viennent … C’est très marrant mais un peu flippant surtout que ce sont des machines de guerres ils enchaînent rando sur rando.
Seuls au monde au pied du glacier du Buar
1 9 Comme tous les matins on se lève tôt pour partir avant la foule de touristes. Au programme la randonnée du Buarbreen à Odda. Elle dure 3h, il y a 4 Km à parcourir pour arriver au pied de la langue glacière du Buar. Le chemin est vraiment génial car il y a des passages sur des ponts en planches, ponts suspendus ou encore des rochers à escalader avec une corde. Tellement qu’on s’est amusé à monter, on a pas vu le temps passée que nous voilà déjà arrivé. La rando s’arrête pour nous au point de rencontre de deux cascades parce que pour continuer plus loin, sur le glacier, il faut des équipements d’alpinisme. On se pose donc sur un gros rocher pour admirer le paysage.   2 2- 1- 3- 4 5 6 Le glacier est énorme et pourtant nous ne voyons qu’une partie du grand glacier Folgofonna. C’est incroyable, on paraît tout petit face à toute cette glace. Avec ces reflets bleutés et ces crevasses, ce glacier est fantastique et m’émeut. On reste silencieusement à observer le paysage jusqu’à ce qu’on ait trop froid et l’on fait demi-tour. 7 8 L’après-midi, on va à Tyssedal au musée de l’hydraulique (Norsk Vasskraft og Industristadmuseum). On rencontre ici la responsable de la communication qui accepte avec plaisir de réaliser une interview sur l’énergie hydropique en Norvège. Cette dame très gentille répond parfaitement aux questions de Nicolas, puis nous propose de visiter le musée qui se trouve sur le site. On y voit une turbine … Puis la salle des machines avec tous ses boutons et pour finir nous regardons les outils utilisés pour réparer qui sont vraiment énormes par rapport à la moyenne ce qui nous fait beaucoup rire. Ça ne doit pas être facile à utiliser tout ca. Pour clore la visite je me prend un gros câble électrique sur le pied du diamètre d’un poing et je peux dire un gros AIE, c’est sûr que c’est pas du 10 carré ça. DSC_0610
Levé de soleil sur le fjord au Preikestolen
7- Après une bonne nuit sur l’aire des campings car on a réveillé très yoyo pour aller au preikestolen parce que c’est une randonnée très touristique. Il y a 5,5 km et 400 mètres de dénivelé (peut-être même un peu moins). On trouve un super plan pour se garer sans payer. A cette heure-là il n’y personne sur le chemin trop cool on monte rapidement les marches aménagées avec des grosses pierres. 1 En une heure on est au sommet après de faux espoirs de monter et de descente. Sur le preikestolen il n’y a que trois personnes qui prennent des photos c’est génial. Il y a aussi deux tentes avec des personnes qui ont passé la nuit ici mais qui dorment encore. On se fait photographier, la luminosité est parfaite. 2 3 4 On fait aussi la connaissance d’un Monsieur qui est intéressé par le projet en l’air pour la terre. C’est un anglais et il peut nous aider en nous donnant des contacts ou bien plus tard si l’on va en grande Bretagne. Nicolas lui pose aussi des questions sur le brexit et il nous donne son avis sur ce qui s’est passé dans son pays. C’est très intéressant s pouvoir aborder un tel sujet d’actualité avec une personne qui est confrontée est vraiment concerné par ce vote. 5 6 Puis la foule commence à arriver. On monte un peu pour avoir une vue sur le preikestolen et le fjord en fond et on contemple le paysage. On regarde aussi les personnes qui jouent avec leurs drones pour se photographier ou explorer la falaise. 8 Lorsqu’on redescend on espère que notre voiture sera toujours là et que la fourrière locale ou la police ne sera pas passé avant nous. Sur le chemin on croise un couple de retraités français qui nous interpellent pour savoir s’ils sont bientôt arrivés. En discutant avec eux ils nous disent qu’ils ont aménagé un Partner pour dormir dedans. Exactement comme nous. Ils sont en vacances pour un mois et vont là où le vent les mène dans le nord de l’Europe. On leur donne le nom de l’application parking for night qui nous permet de savoir quels sont les parkings où l’on peut dormir. Arrivé en bas la voiture de police s’arrête à côté de notre voiture. Nicolas court et emprunte dans la voiture, la policière lui dit qu’on ne peut pas rester là et qu’il faut partir sinon elle nous met une amande. On l’a échappé belle et on a même pas payé. On prend la route dans l’après-midi pour monter à Odda et on s’arrête aux cascades sur le bord de la route. La montagne dégouline de partout c’est impressionnant toute cette eau. Le soir arrivée sur le parking de la randonnée du lendemain on comprend qu’on ne peut pas dormir ici car le parking se vide. Nicolas fait cependant de la résistance. Heureusement que la propriétaire de la maison nous autorise finalement à passer la nuit ici. Encore une fois on a trop de la chance. L’après-midi on s’arrête pour un petit vol pour Nicolas au décollage de nicostarten, je lui fais la nav. 10 9 11 Le soir lavage de cheveux pour moi dans la foret. Le bonheur. Aujourd’hui on se dit que l’on commence à être vraiment au point ;).
Hike and fly au Lysbotenfjord
3 DCIM100GOPROG0393411. Ce matin grosse grasse mat jusqu’à 6h30 on prend un petit dej rapido et on va se garer au parking payant. Arrivé là-bas Nicolas se renseigne sur le spot de parapente en haut de la rando. Le ranger, trop sympa nous dit qu’il y a des navettes de basejumpers et wingsuits qui montent souvent et qu’ils pourront nous montrer le déco. A ce moment la navette en question s’arrête, on demande au mec pour monter avec eux et il nous dit qu’il n’y a pas de soucis. On court chercher nos sac et pour payer le parking et le ranger nous dit « Oh don’t worry for the parking ». Trop cool 15 euros d’économisé ! La navette nous dépose 200 m plus haut à un autre départ de la rando. Le conducteur nous dit de suivre le 1er mec devant, mais il nous sème dès la première montée dans les cailloux. C’est qu’ils sont rapides ces baseux. Bon on va devoir se débrouiller tout seuls. La montée est un peu dure parce que c’est la première grosse rando du voyage mais ce qui nous rassure c’est qu’on croyait démarrer par mille mètre de dénivelé mais en fait il n’y a que 500 mètres. On monte entre les petits lacs, il y a encore de la neige par endroit c’est super beau et en plus il n’y a pas grand monde pour le moment, c’est trop cool. 1 2 Une fois en haut, il faut redescendre un peu et marcher sur la glace pour arriver au Kjeragbolten, le fameux caillou coincé entre deux falaises et surplombant le Lysebotenfjord. C’est un peu ouf de marcher sur cette neige en plein été et encore plus dingue de se dire que l’on est dans une sorte de crevasse entre deux blocs de falaise. L’arrivée est spectaculaire car juste face à nous, il y a le caillou. On a trop de la chance car la petite brume qui cachait un peu le fjord se lève et on peut voir le bleu turquoise du fjord. Wahou, il y a même un arc en ciel ! 5 6 Des personnes, (un peu folles) vont marcher sur ce caillou pour se faire prendre en photo. Moi j’ai trop peur mais Nicolas y va. 7 Ensuite, on se dépêche de remonter pour aller déplier notre voile car la brume qui se lève est en fait, en langage de parapentiste le thermique qui remonte. C’est le moment de se préparer pour décoller. Juste le temps de s’équiper et le temps change. On remplit donc notre matériel et on redescend un peu. Le temps repasse au beau, on redeplit alors notre voile plus bas et c’est parti ! DCIM100GOPROG0453496. MARINE : « On a aussi un petit public qui est là pour nous regarder décoller. Beaucoup ne connaissent pas le parapente et sont vraiment très contents d’assister à ce moment. Le vol est incroyable ! 1000 mètres de gaz c’est très impressionnant ! Le fjord sous nos pieds est d’un bleu éclatant et l’on peut voir le reflet du biplace dans l’eau. C’est vraiment fou de se dire que l’on peut voir le fjord de cette façon. On parait tout petit dans entre ces immenses falaises. De là-haut on voit aussi les poissons sauter à la surface pour manger. Il nous manquait plus qu’une petite canne à pêche et on aurait pu attraper le repas du soir. Aussi je ne veux pas trop que Nicolas s’écarte de l’atterrissage car si jamais le vent ne nous pousse plus, j’ai peur de tomber dans l’eau et qui a l’air vraiment très froide. On passe devant les cascades et c’est déjà le moment d’atterrir. Mais comme on ne trouve pas l’atterrissage officiel, on va se poser l’air de rien dans un camping. Nicolas fait le chaud au-dessus des tentes et les mecs en bas flippent un peu, de peur qu’on casse tout. Une fois à terre tout le camping applaudi soulagé. » NICOLAS : « On déplit le biplace pour la deuxième fois de la journée après avoir démêlé deux trois nœuds dans les suspentes (bon ok une quarantaine) et la quand même une voile de biplace c’est assez grand à déplier surtout sur un petit décollage non officiel au-dessus du fjord mais bon on a une bonne brise de face, on lève la voile et c’est parti pour le vol dont o a tant rêvé. Et la magnifique vue sur le fjord, les falaises vertigineuses qui l’entourent et les superbes cascades. Le vol est tellement beau qu’on ne fait aucune figure pour ne pas perdre un mètre d’altitude et profiter au maximum. Un saumon nous salut et on se dit qu’au barbeuc avec un filet d’huile d’olive il passerait comme une lettre à la poste malheureusement Marine qui a bien assez de la gopro et de l’appareil photo n’a pas pu prendre la canne à pêche. Comme d’habitude pour ces vols l’atterrissage est choisi en vol après le décollage et toute façon une fois qu’on a décollé il faut bien atterrir quelque part. C’est donc avec joie et bonne humeur qu’on s’invite à l’apéro sur l’herbe verte du camping de Lysboten. C’est la première fois que l’on a un endroit aussi beau pour plier la voile. On plie et hop on va chercher une navette. » DCIM100GOPROG0453512. DCIM100GOPROG0453501. DCIM100GOPROG0463545. 12 Ce vol trop génial effectué, on se dit que c’est maintenant la partie galère qui va commencer car il faut remonter en stop or les vans ou voitures qui viennent ici sont full. Deuxième coup de chance de la journée, il passe une navette privée 16 places qui nous propose de nous remonter gratuitement. Aller hop on monte. Sur le trajet le mec est très bavard et content de pouvoir discuter avec Nicolas pendant que moi je fais un petit dodo. Cette journée m’a vraiment épuisée mais elle est loin d’être terminée. 13 De retour au parking, on s’attend à payer car le ranger a changé mais non encore une bonne surprise il nous laisse partir tranquillement. On n se dit que l’on a veut vraiment beaucoup de chance aujourd’hui. Après mangé, au moment de faire la vaisselle on ferme le coffre de la voiture et la surprise, la clé est restée à l’intérieur et l’on a une fermeture automatique. C’est le drame parce que le double des clés est aussi dans ma veste qui est restée dans la voiture ! On se dit alors qu’il faut casser une vitre mais que ça va être très embêtant pour la suite du voyage… Heureusement notre voisin camping-car a des outils. Je réussis à glisser ma main par la fenêtre entrebâillée et j’ouvre la portière. Houra on va pouvoir faire un bon dodo.
Premier vol biplace au pays des Fjords
DCIM100GOPROG0243118. 6 On décide de passer par un spot de parapente repéré par Nicolas pour voir si sa le fait. On galère un peu à trouver le décollage. Finalement après avoir sonné à une maison le monsieur nous donne toutes les indications dont nous avons besoin. Il faut se garer au parking d’un hôtel monter un peu à pied et voler jusqu’en bas d’un fjord. Ok on prend le bi gradient, nos sacs Kortel, nos lunettes Altitude et en route. Arrivé au décollage, je trouve qu’il y a du vent. On hésite à s’équiper puis finalement on redescend et puis non finalement on remonte et hop on met nos sellettes on sort la voile et c’est parti. Et là comment dire c’est chauud !! 7 8 9 DCIM100GOPROG0263181. DCIM100GOPROG0263196. MARINE : « la voile nous tire par l’arrière et nous remonte mais elle n’avance pas. Mes pieds ne touche plus le sol, je ne peux rien faire est en même temps je vois un rocher à ma droite qui risque de faire mal. A ce moment-là je me dis que je préférerais tomber dans les arbres. Heureusement le vent nous pousse et on décolle ouf ! Le vol ne dure pas longtemps mais c’est quand même incroyable de voler en Norvège. L’atterrissage tout aussi chaud se fait sur une place de parking à côté d’un camion bref riche en émotion. En plus à peine on touche le sol que l’on est assaillit de question par des syriens norvégiens c’était vraiment trop improbable mais génial comme premier jour. » NICOLAS : « Après une magnifique montée on trouve enfin le décollage qui surplombe le premier grand fjord que l’on voit avec une luminosité magnifique. Le décollage est super beau mais il y a un peu de vent et il est un peu d travers. On se dit donc que ça ne sert à rien de déballer tout le matériel un petit plouf puis après deux minutes de descente on se dit que en fait si. On déballe le matériel, j’accroche Marine et on fait un gonflage face voile. Là on se fait bien arracher et on finit 5 mètres derrière mais avec la voile au-dessus de la tête. Je mets un peu de frein et on décolle. C’est le premier vol au pays des fjords, c’est super beau et ça vaut vraiment le coup. Il y a pas mal de vent du coup on « crabe » jusqu’à l’atterrissage. Je voulais atterrir sur le terrain de foot mais un mec en bleu me fait des grands signes.  Je pense alors qu’il me dit qu’il est interdit d’atterrir sur ce terrain, mais on apprendra ensuite qu’il était juste super content de voir un parapente. Du coup on choisit un petit parking à coté qui sera notre terrain d’atterrissage. Heureusement que Marine me signale qu’il y avait un petit van en dessous parce qu’à deux suspentes près on se prenait. L’atterrissage est assez facile parce qu’il suffit de se mettre au-dessus du parking parce que le vent est tellement fort qu’on descend sans avancer. Après l’atterrissage une dizaine de personne vient nous voir et nous poser des questions. Ce sont en fait es refugiés syriens qui sont supers contents de voir un parapente et surtout d’être en Norvège. C’est une chance incroyable de les rencontrer pour en savoir plus sur leur périple depuis la Syrie et comment ils ont atterrit ici. Ils sont supers sympas, très intéressants et ils nous invitent à manger chez eux le soir mais on doit reprendre la route pour aller au point de randonnée du lendemain donc on commence à faire du stop sans trop savoir si ça va marcher. Après une dizaine de voitures, deux jeunes norvégiens dans une Audi rouge s’arrêtent et nous remonte jusqu’au point de décollage. C’est parfait ! En discutant avec ces deux étudiants, ils nous apprennent qu’il y a un système de prêt par le gouvernement norvégien pour leur permettre de recevoir « un salaire mensuel » pendant leurs études (env. 1150 euros). Ce prêt ne doit pas être remboursé s’ils obtiennent leur diplôme. Grosse pression ! ». DCIM100GOPROG0273239.
Arrivée en Norvège par le Ferry
Arrivé par le bateau* à 13h en Norvège, la première chose que l’on fait est très originale, oui oui on appelle les urgences locales pour savoir si on peut y aller montrer la morsure de tique de Nicolas. Réponse d’un docteur non ce n’est pas la peine sauf si vous êtes malade : – Etes-vous malade ? Réponse de Nicolas : – Non donc pas de docteur pour vous recevoir. Bon nous voilà rassuré, on part tranquillement pique-niquer sur une aire d’autoroute ou des norvégiens très curieux viennent carrément regarder dans notre coffre. Ils sont pires que les allemands dit donc. Nous visitons Mandal, premier village conseillé par le guide du routard. C’est très joli mais ce n’est pas ouf non plus. Nous ce qu’on veut voir c’est un village au bord de l’eau avec pleins de petites maisons rouges et blanches. Il n’y avait qu’à demander car en continuant à rouler, les paysages nous surprennent de plus en plus. Il y a de l’eau partout (trop génial des douches gratuites). Sous forme de mers, de lacs ou de rivières avec des petites îles de forêts, c’est superbe !! 1 2 3 4 Sur la route, on décide aussi de passer par un spot de parapente repéré par Nicolas pour voir si sa le fait. Et hop premier vol biplace au pays des Fjords (cf. article). Après notre vol, on continue de rouler direction le lieu de la randonnée du lendemain : le départ pour le Kjeragbolten. La route est sensationnelle et je pèse mes mots ! Il y a des petits lacs de partout, ça monte puis ça descend et il y a aussi de grands virages c’est vraiment splendide. On s’arrête faire des photos, il y a aussi des moutons partout. Bref on choisit un lieu très bien placé pour se garer pour la nuit et être dans les starting blocs pour la rando du lendemain. 5 6 8 A peine couché on entend du bruit autour de la voiture. Au début on se demande ce que c’est (je pensais que c’était des feux d’artifices pour la victoire de la France contre l’Irlande) mais non on comprend avec le bruit d’une clochette qu’en fait ce sont des moutons qui s’acharnent à taper sur nos jantes alu. Trop bling bling ces moutons ! DCIM100GOPROG0293269. 9   * Nous avons prit la Fjord Line pour faire Hirstshals – Kristiansand par le biais du site aferry. La traversée dure 2h15 et le départ se fait à l’heure.
A Skagen : lieu de rencontre de deux mers
2    1 A Skagen et plus précisément à Grenen il faut marcher quelques minutes sur la plage pour arriver au point le plus au nord du Danemark la oú la Mer du Nord et la Mer Baltique se rencontrent. Il n’y a pas grand-chose à voir car ce lieu est plutôt symbolique et surtout très touristique, mais nous ne regrettons pas de l’avoir fait car la mer très agitée laisse deviner que des vagues viennent de la gauches et d’autres de la droite. Il y a aussi deux couleurs différentes dans la mer qui pourrais nous faire croire que la mer bleu turquoise est la mer du Nord et la mer plus bleu foncé, la mer Baltique (bon d’accord il faut un peu d’imagination pour penser cela). Sur la plage, on cherche de l’ambre qui est un fossile de sève d’arbre prisonnière dans un caillou et ramène sur la plage par les vagues. Avec Nicolas on trouve beaucoup de pierres qui sont selon nous de l’ambre mais comme on ne sait pas vraiment ce que c’est, il est fort possible que notre butin ne soit en fait que des simples galets. 4 3 5 Ensuite, on se rend au phare de Hirsthals. Il y a beaucoup de vent au sommet donc on redescend pour se chercher un endroit pour planifier notre arrivée en Norvège. 6 7 Le soir Nicolas nous cuisine du riz (dit comme ça cet épisode paraît bête mais en fait c’est très marrant). On a assez faim donc il nous fait cuire la moitié du paquet soit 500g de riz au champignons (ce qui est énorme, même en Thaïlande je crois qu’on a pas mangé autant de riz en 1 jour à deux). Bref on se retrouve avec une casserole qui déborde de riz, devant le match de l’euro Allemagne-Italie tandis que tous les autres sont à la bière.
Thy national park : partie 2
Ce matin nous partons visiter le « wind turbin center » à Østerild. C’est un centre de test pour les éoliennes de grande puissance. Il comprend 7 éoliennes appartenant à différentes entreprises qui testent ici leurs turbines car ce lieu est soumis à des vents très forts qui reproduisent bien ceux qu’ils y a en mer. Nous avons droit à une visite privée avec le responsable du site, en 4×4. Il ne souhaite pas donner une interview mais il répond à toutes nos questions et nous arrête au pied de chaque éolienne pour qu’on la photographie. Cette visite était vraiment incroyable et impressionnante car nous avons vu la plus puissante éolienne au monde qui produit 8MWH et qui n’existe qu’en 3 exemplaires. DSC_0221 Ensuite, on se dépêche d’aller à un autre rendez-vous au wavesturbine center (DanWEK) à Hanstholm oú Cristian nous attend. Une fois arrivé, on est super bien reçu, il accepte de donner une interview et même de faire du parapente si les conditions sont bonnes (ce qui ne fut malheureusement pas le cas, mais il nous assure qu’il viendra un jour en faire dans les Alpes). Il nous explique tout ce qu’il fait et il nous emmène dans un super endroit pour réaliser l’interview et avoir une vue sur la zone marine que le centre utilise. Le wavesturbine center met à la disposition d’entreprises ou de chercheurs des capteurs dans l’eau pour la production d’électricité à partir de la force des vagues. 20160630_132002 Ce Christian, assez mystérieux est plein de ressources et nous a donné beaucoup de contacts pour le projet ainsi que pleins de bons plans de lieux à visiter et surtout il nous a réservé une nuit dans un phare. Comme conseillé, nous allons donc aux Hanstholm bunkers qui sont des restes d’anciens bunkers construit par les danois durant la seconde guerre mondiale pour se protéger contre les … mais qui n’ont jamais servit. Ces immenses cachettes en béton sont aujourd’hui recouvertes par la mer pour la plupart mais quelques unes trônes encore sur la grande plage de sable. On se croirait dans « Hunger Game ». DSC_0273 IMG_0937 DSC_0260 Certains bunkers sont tagués : un ressemblant à un requin, un autre à un bonhomme chevelu. C’est très marrant et très joli car ces tags sont bien fait. Aussi, nous avons pu rentrer dans un bunker qui a, à son sommet une petite maisonnette jaune qui fait office de salle pour parler. Vraiment trop cool ! DSC_0316 DSC_0312 IMG_0945 Enfin, nous partons à la recherche pour la deuxième fois de Krondyr (deer) dans les grandes prairies du national park de Thy. On ne peut cependant pas s’approcher et notre promenade se termine à un observatoire car la zone est interdite d’accès pour les hommes. Le paysage est extra : forêts sur les côtés, prairie devant nous avec des herbes hautes un peu rosées et au fond il y a les dunes, la plage et la mer. Décidément, le Danemark nous a vraiment conquis. IMG_0964 DSC_0352 Le soir on rentre dans notre château ou plutôt notre phare de Tårnvej (mais il y a quand même 4 chambres deux salles de bain et deux salons rien que ca) pour faire des lessives. Nicolas part faire du soaring et en revenant, il se rend compte qu’il a une tique dans le dos, malheur, c’est la fin du monde car il regarde sur internet toutes les maladies transmises par les tiques et il croit qu’il va mourrir. Bon comme on est fatigué on va se coucher et on cherchera une solution le lendemain. DSC_0001
Thy National Park : à la recherche des animaux
Cette nuit nous avons pris un camping avec le wifi pour pouvoir préparer notre itinéraire des prochains jours. Nous avons d’ailleurs trouvé des applications pour le portable pour savoir où se situent les différents parkings pour dormir la nuit dans la voiture ou les aires de camping. Le choix du camping a aussi été conditionné par mon besoin de me laver les cheveux dans une vraie douche parce qu’avec le vent et la mer, ma tête était devenue un vrai sac de nœuds. Donc après s’être réveillé sous la pluie dans la tente toute mouillé et être resté avec du shampoing sur la tête en sortant de la douche parce que contrairement à ce que Nicolas m’avais dit : non la douche n’est pas illimitée, pour moi elle aura durée 5 minutes et pas une seconde de plus. La route pour monter vers le nord et qui longe la cote Danoise est vraiment belle. Il y a des petites Eglises et des maisons perchées sur des collines en bord de mer. Les maisons ici ont toutes des panneaux solaires et il y a aussi beaucoup d’éoliennes. 1 2 3 4 5 6 7 L’après-midi, après avoir pas mal roulé, on arrive dans le Parc National de Thy. D’après ce que l’on a lu sur internet, on peut y voir des cerfs, des chevreuils et des daims. On part donc faire une randonnée u peu au hasard dans les bois. Sur les chemins on croise beaucoup de vététistes danois. Nicolas est comme un fou pour voir des animaux. On aperçoit des grandes oreilles dans les prairies qui appartiennent à des gros lièvres. 8 Toute la ballade est aménagée pour observer des animaux, il y a des observatoires sur lesquels on peut grimper mais on ne voit rien. 9 10 Tout d’un coup Nicolas croit voir couché dans les herbes hautes un lapin mais en fait c’est un chevreuil. Il prend la fuite et on lui court après mais impossible de le rattraper. 11 La nuit commence à tomber donc on se dit que c’est le moment de rentrer. On retrouve notre voiture garée sur un petit parking assez peace. Dans les environs il n’y a rien. Seules des grosses vaches aux grandes pattes pour nous tenir compagnie. On déplie alors le Partner pour dormir là. 12 13
Soaring à Hvide Sande
En fin de journée nous arrivons à Hvide Sande, une grande plage de sable que nous avions repéré car il y a des éoliennes sur la plage, et ce cadre est parfait pour faire de jolies photos. 1- Nicolas était tellement content de sortir son parapente pour faire du soaring que je pense que c’est mieux que ce soit lui qui vous raconte comment c’était. 1 Nicolas : « Je pensais que le vent était un petit peu trop fort, mais j’avais trop envie d’essayer le soaring au Danemark. Du coup je sors la voile, je m’équipe avec la Karver 2 de Kortel et hop c’est parti pour le gonflage. Au début je me fais un petit peu arracher mais je me lance du haut d’une petite dune d’à peine 8 mètres de haut. Là je me dirige vers la gauche pour prendre appuie sur la dune et essayer de remonter. Et là c’est MAGIC SOARING AU DANEMARK comme dans mes rêves les plus fous !!! Je parcours des Km au-dessus de cette petite dune, ce qui me permet de découvrir cette magnifique plage et le village danois caché de l’autre côté de la dune. Les personnes sur la plage ne sont pas habituées à voir des parapentes donc elles sont vraiment trop chaudes. Je me dis qu’il faut que je revienne pour retourner voir Marine mais tellement que j’étais heureux, je n’avais pas réalisé que le vent était désaxé par rapport à la dune ce qui me fait survoler celle-ci au retour à une vitesse de 50 km et là à 1 mètre sol sa défile vite. Je pose finalement à l’endroit d’où j’avais décollé et je me pose à côté des magnifiques éoliennes d’Hvide Sande dont on vous parlera dans un prochain article ». 2 3 4
A la découverte de l’île de Mandø en Tracktobus
Ce matin on se réveille et comme d’habitude on sort notre table et nos chaises pour prendre le petit déjeuner à côté de la voiture. Cependant on remarque que tous les passants nous regardent très bizarrement et avec insistance. Il y a même des voitures qui viennent se garer pour nous observer. On fait comme si de rien n’était et on termine de manger. Finalement ce ‘est qu’après que nous apprenons que nous avons commis une infraction à la loi danoise. En effet, s’il est autorisé de stationner sur les aires de camping-cars pour passer une nuit, il est strictement interdit de sortir des choses de son véhicule pour les installer sur la voie publique, bref on le saura pour la prochaine fois. Pour visiter l’île de Mandø, on choisit de ne pas prendre le Partner car pour aller sur cette presqu’ile il faut rouler sur une route qui se couvre et se découvre au gré des marées et on a peur de trop l’abîmer. On préfère utiliser un moyen de transport unique : le Mandøbussen * qui est un bus tiré par un tracteur. * prix d’un aller-retour : 7,50 euros par personne. Sachant que l’aller se fait à 10h ou 11h et le retour à 14h. 1 Ce moyen de transport permet ainsi de traverser la route encore mouillée et salée par la marée sans craindre de rester piégé par la montée des eaux. D’ailleurs on remarquera en arrivant à Mandø que le tracteur est le moyen de transport de tous les habitants de l’île. 2 3 4 5 Une fois sur l’ile on part à sa découverte. De l’autre côté des dunes de sables qui entourent le village il y a la mer qui se retire des grandes prairies et la mer qui se retire lentement laisse dernière elle d’immenses plages de sables où des danois, ayant chaussés leurs bottes, vont chercher des coquillages ou des huitres. 6 7 8 9 De l’autre côté des dunes, il y a un petit village avec une quarantaine d’habitants. Ici il n’y a qu’un petit supermarché, un restaurant, une Eglise qui date de 1727, un vieux moulin et beaucoup de moutons. 10 11 12 Plus au nord de l’ile, on s’éloigne des maisons et l’on tombe sur des grands champs remplit de moutons. C’est incroyable comme c’est beau. Il y a aussi un énorme lièvre (et quand je dis ça je ne plaisante pas) qui traverse juste devant nous. Il n’a pas l’air très sauvage. 13 14 15 15- De retour à la voiture on part visiter la ville de Ribe et son Eglise. Mais surtout on retourne sur le parking sur lequel on a dormi pour voir si on n’a pas perdu là-bas une pièce en plastique qui tient la vitre passager fermée. Finalement on ne l’a pas retrouvé donc nous voilà poursuivant notre road trip avec un petit trou dans la fenêtre et une fissure dans le parebrise. Je me demande dans quel état va arriver la voiture en haut de la Norvège. 16 17 18
De l’Allemagne au Danemark en longeant la Mer des Wadden
Ce matin nous partons pour le Danemark, avec pas mal de km qui nous attendent. Nous passons par Hambourg, juste le temps d’apercevoir le port et la ville puis nous continuons notre route. La pluie se met à tomber. Une fois la frontière danoise passée, on se rend tout de suite compte que l’on a changé de pays. Il y a de grandes routes entourées de champs immenses dans lesquels des moutons pâturent. Mais il y a aussi de grandes plages avec des dunes d’herbes et de sable. Le premier village Danois que l’on visite est Tandor. Dans la rue principale piétonne, il y a beaucoup de boutiques et dans les rues perpendiculaires à elle, il y a les habitations. Les maisons ici ne sont pas très grandes. Leurs murs sont en briques rouges et elles sont très fleuries. La vie semble tellement paisible et calme que l’on dirait que le temps s’est arrêté. Par contre, nous avons été frappés par les horaires des magasins, ici tout ferme très tôt. D’après le guide du routard cela est « dû » au fait que au Danemark ; pays dans lequel les gens sont les plus heureux du monde ; les danois préfèrent passer moins de temps au travail et plus de temps chez eux en famille ou à faire des activités. 1 2 En remontant la côte ouest danois nous nous arrêtons sur la presque île de Romo. Tout à  l’ouest se trouve une immense plage de sable blanc sur laquelle les voitures peuvent rouler, ce qui nous étonne un peu pour un pays très protecteur de l’environnement. Cette plage s’ étend à perte de vue et elle est entourée de dunes. Beaucoup de danois sont venus après le travail pour tremper leurs pieds dans l’eau ou bien jouer à la pétanque boule ou allumer un barbecue. 3 4 On s’arrête pique niquer sur une aire de parking équipée de tables, toilettes et elle est même le départ de petites randonnées. On part donc se promener autours des étangs marécageux. La végétation ressemble beaucoup à celle de la méditerranée chez nous. 5 En repartant de Romo, on trouve au bord de la route un stand avec du miel en self-service. Comme on est gourmand on s’arrête. Le principe est simple il faut payer dans la petite boite le prix indiqué et prendre son pot de miel. On est tellement choqué et impressionné de ce système qu’on achète du miel (alala nous qui avions dit qu’on n’achèterait rien à manger sur place). C’est fou comme ici tout est basé sur la confiance et le système à l’air de bien fonctionner. 6 7 8 9 Le soir on arrive sur un parking 48h que l’on avait repéré sur une carte et qui se trouve à Ribe. On gare le Partner entre deux campings-cars. On met en place notre installation et des personnes curieuses viennent nous observer. Nous bien sûr on est supers fiers, donc on déroule le matelas sur notre lit pour le gonfler et là, grosse déception, le gonfleur est à plat. Du coup en attendant qu’il se recharge on joue au frisbee sur le parking.
Visite de la forêt de hêtre primaire à Frankenau
Ce matin nous nous réveillons trop contents d’avoir enfin franchit l’étape de la première nuit dans le Partner. Finalement pour moi qui angoissais un peu, ce n’est pas si mal que ça de dormir dans sa voiture. 1 Après le petit déjeuner on part chercher de l’essence et on se retrouve entre des vignes et l’on aperçoit des éoliennes immenses. On décide d’aller les voir de plus près pour faire une petite séance photo. Nicolas sort la voile de biplace et fait du gonflage pour que je photographie nos supers logos floqués. C’est incroyable comme les éoliennes sont grandes à côté de Nicolas ! Et puis elles sont aussi vraiment silencieuses. 2 4 3 DCIM100GOPROG0072918. Après ça, on part pour la foret d’hêtres primaire de Frankenau qui est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. On choisit de faire la promenade appelée Quernest. Le sentier passe d’abord dans une forêt clairsemée de jeunes hêtres puis dans une clairière entourée de sapins et arrive au pied d’une colline sur laquelle se trouve une mignonne petite Eglise, toute droit sortie du seigneur des anneaux tellement sa forme est particulière. On continu la balade et on s’aventure hors du sentier dans la forêt d’hêtres primaires et là qu’est-ce qu’on voit ? des sangliers noirs, locaux, qui courent devant nous. Nicolas leurs court après et moi je me prépare à grimper à un hêtre ce qui entre parenthèses ne serait pas chose facile car il n’y a pas de branches basses. 6  6-  7 Avant de reprendre la route on se dit que le coin est sympa et tranquille et qu’il serait parfait pour une douche. Nicolas part le premier avec le pulvérisateur. J’y vais en deuxieme mais je n’arrive pas à le faire marcher et là passe un promeneur. Nicolas trop cool me previent, je me cache dans les arbres et il salue le randonneur avec sa serviette de bain, comme un lundi.
Départ pour le tour d’Europe
1 Samedi 25 juin, ça y est c’est le jour du départ. Après s’être levé tôt le matin, on prend la route pour Strasbourg. On est assez fatigué car les derniers préparatifs du Partner nous on fait coucher tard. A Strasbourg, nous avons deux rendez-vous de prévu, le premier à la station d’épuration Biovalsan et le second à 50 km plus au nord, à la centrale de géothermie profonde Ecogi. Pour aller au premier rendez-vous on emprunte une route qui longe le Rhin puis l’on arrive devant la station d’épuration. Frédéric le Responsable du projet Biovalsan et Clément le Responsable communication de la région Grand Est de Suez) nous accueillent. Ils sont assez jeunes et sont très sympa. On commence par une visite de la station d’épuration et pour cela, ils nous apportent deux casques et des surs-chaussures qui sont le minimum requis pour notre sécurité. On commence par rencontrer les personnes qui travaillent dans la station, ils nous montrent leurs ordinateurs de contrôle, puis on poursuit la visite pour voir les différentes étapes du traitement des eaux usées, leur transformation en bio méthane et enfin sa réinjection dans le réseau électrique. Frédéric est vraiment un passionné car il nous explique très bien et répond à toutes nos questions. Par exemple, il nous apprend que le projet Biovalsan est le premier à avoir montré l’exemple pour la transformation des eaux usées en énergie en France. Il nous dit aussi qu’aujourd’hui il y a 10 stations d’épurations qui vont fonctionner sur le modèle de celle-ci. Après la visite, Nicolas réalise les interviews de Clément qui présente globalement ce qu’est le projet Biovalsan et de Frédéric qui traite de la partie plus technique. 2 3 On reprend la route pour se rendre à la centrale de géothermie profonde 50 km plus au nord. Le chercheur, Jean Schmittbuhl que nous allons interviewer nous demande de décaler d’une demi-heure le rendez-vous parce qu’il pleut dehors et il nous conseille de visiter les poteries de Betschdorf. On part alors à la recherche d’un atelier de poteries sans s’imaginer que l’on allait tomber sur le plus drôle des potiers. On rentre donc dans le premier magasin de poterie que l’on voit et on regarde les poteries. Elles sont grises et bleues, le potier nous explique qu’elles sont faites par lui et que l’argile est spéciale car elle vient des bords du Rhin. Là, il nous explique aussi que le Rhin descend vers le nord et il explose de rire. Comme il rigole on rigole aussi et là il rit encore plus fort puis il s’arrête d’u coup et nous dit « – Mais ça vous fait rire ??? » … bref un grand moment. Ensuite il nous fait visiter son atelier et Nicolas lui propose de l’interviewer et il nous répond « qu’il ne donne plus d’interviews pour des raisons personnelles et familiales ». Pour finir la petite histoire il voulait aussi me faire un masque au visage à l’argile. Finalement, tellement qu’on a rigolé on lui achète un petit souvenir parce que ces poteries étaient très belles mais aussi parce qu’il était vraiment super sympa. 4 De retour devant la centrale de géothermie, Nicolas réalise la dernière interview et moi je filme et je  me fais la remarque que le chercheur développe beaucoup plus ses idées par rapport aux personnes rencontrées lors du précèdent rendez-vous où les réponses étaient plus concises. Ce qui est aussi génial avec ces interviews c’est les discussions qui ont lieu avant ou après le tournage car on apprend vraiment beaucoup de choses, peut-être parce que l’échange est un peu moins formel. Pour clôturer cette première journée déjà très riche nous prenons la route pour l’Allemagne. On passe la frontière et on trouve un parking qui nous semble génial pour passer la première nuit dans le Partner. On comprend aux regards des gens que ce n’est pas vraiment un lieu pour dormir mais tampis parce que de toute façon, nous on ne comprend pas l’allemand. 5