Faire le plaf en bi au dessus du lac Ossaicher See à Villach
Faire le plaf en bi au dessus du lac Ossaicher See à Villach
On se réveille avec nos potes allemands et on se fait un gros petit déjeuner tous ensemble. Une fois qu’on est repu chacun reprend sa route avec son « camion ». Eux partent pour l’Italie puis l’Albanie et nous pour la Slovénie. On se donne quand même rendez-vous en Slovénie dans 10 jours sur la route du retour.
Aujourd’hui c’est parapente au programme mais avec un décollage et surtout un atterrissage officiel et balisé. Après les aventures de la veille, c’est plus prudent.
Sur la route, en descendant vers Villach, Nicolas repère dans le ciel des nuages de parapentes au dessus du lac de l’Ossiacher See. C’est donc l’occasion d’allait se joindre à la grappe et de partager un petit vol avec eux au dessus du lac en prenant les remontées mécaniques de la station de ski. On récupère un parapentiste en stop et on part prendre le téléphérique. Pour atteindre le décalage il faut prendre un autre télésiège. La montée coûte chère mais comme c’est notre dernier jour en Autriche on se dit tampis et on paie les 36 euros.
Nicolas est tout excité car après une observation minutieuse des nuages et des autres parapentistes, cette journée va être parfaite pour le cross. C’est les « petits cum » qui le montrent.
MARINE : « Sur le décollage, on déplit notre voile à côté de la team Icaro et on a à peine le temps d’enfiler nos sellettes que la voile se soulève et nous entraine. Un petit garçon se prend dans les suspentes finalement il se libère et après avoir bien couru on décolle. On prend directement un thermique et on monte très vite, très haut. Je me sens pas très à l’aise car cela bouge beaucoup et parce que très vite on s’approche des nuages. Nicolas me dit de quel côté je dois me pencher pour enrouler le thermique et le vario ne cesse de faire bip bip. On se retrouve ainsi à 2100 m d’altitude à traverser des nuages. C’est impressionnant. » Après un vol d’une heure on descend doucement en wing. Plus on se rapproche du lac et plus je suis rassurée. On pose sur l’atérro des acrobates en faisant un touch dans le bac à eau = faire trainer ses pieds dans l’eau et on range notre matériel satisfait. »
NICOLAS « Après avoir pris le câble car, on se retrouve au décollage tout en haut du lac de l’Ossiacher See. Il fat super beau et c’est vraiment une journée fumante comme on les aime. Le décollage est une longue piste en herbe très peu pentue. On étale la voile et on attend de sentir le thermique pour décoller. La une bonne brise de face arrive et nous fait monter la voile plus tôt que prévu mais on était attaché et prêt à décoller donc après qu’un petit garçon ait réussit à sortir de la voir on la garde un peu au-dessus de notre tète pour montrer le logo en l’air pour la terre et on décolle. Après le décollage on arrive a prendre un premier gros thermique qui nous monte directement au plaf (la base des nuages) 200 mètres environs au-dessus du décollage. D’ici on a une magnifique vue sur les Alpes Autrichiennes et je me dis que ça doit quand même être sympa de les traverser en parapente, mais bon ça se sera une autre histoire. On en profite pour s’amuser avec les nuages. Puis nous nous dirigeons au-dessus du lac pour profiter de la vue, faire deux trois wings et finir par un gros flare en biplace sur l’atterrissage pour les acrobates ou une piscine en haut avait été mit pour faire cela. On retourne ensuite chercher la voiture à 15 dans un van Volkswagen. Finalement ce n’est pas si différent qu’à la maison avec les copains ! »
On s’arrête rendre visite aux rapaces à parce que eux n’ont pas eux la chance de profiter de cette journée fumante dans leurs cages. Ca nous fait mal au coeur de les voir ainsi car ils sont tellement beaux.
En Slovénie les rues sont étroites qu’on passe difficilement à deux voitures. Il n’y a pas de villes dans le sens où il n’y a pas d’immeubles, pas de grand centre-ville. Tout est petit. Il y a des maisons de village fleuries avec des routes très étroites puis des fermes. Les habitants sont très gentils c’est incroyable. D’ailleurs nous ne savions pas oú passer la nuit et cela s’avère difficile en Slovénie de faire du camping sauvage car beaucoup de vans campeurs sauvages se sont prix des amendes d’après ce que l’on a lu sur internet ou sur park4night.
Si bien qu’après avoir mangé sur le parking des chutes de Vingtar, Nicolas va se laver dans la rivière l’air de rien avant de repartir car l’on ne peut pas rester ici pour dormir. On roule mais on ne trouve rien. Heureusement, on rencontre une dame dans la rue et on lui demande si elle ne connaît pas un endroit pour que nous passions la nuit. Très gentille elle nous propose de dormir devant la grange qu’elle utilise gratuitement. On l’a remercié beaucoup et puis on se pesse de ranger la voiture pour ne pas trop alerter le voisinage quand même.
INFOS UTILES
Comment monter en haut de la station au Gerlitzen ?
Pour monter en haut de la station de ski prendre les remontés mécaniques : la première s’appelle « Kanzhelbahn » (coordonnés GPs 46.659690, 13.901654) et la seconde « Gipfelbahn ».
Le prix est de 19€ pour le pilote et 17€ pour le passager la montée en haut au Gerlitzen (coordonnées GPS : 46.695433, 13.913580).
Où manger, où se promener ?
Du Gerlitzen, il est possible de manger au refuge ou de partir faire des randonnées pour redescendre. De la-haut, il y a une très belle vue sur le lac de l’Ossiacher See et la ville de Villas ainsi que le château Burg Landskron (coordonnés GPS : 46.641950, 13.896785)
Pour visiter le Château et voir les rapaces soit on se gare en haut de la route sur le parking du restaurant soit on se gare au parking avant le monsieur péage et l’on monte à pied (environ 10 minutes de marche pour économiser 3 euros).
Pour assister à une prestation des rapaces de 40 minutes (uniquement en langue autrichienne), cela coute 10 euros par adulte et il faut respecter les horaires suivants : 11h, 14h30, 17h30.