Premier vol biplace au pays des Fjords

 

 
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On décide de passer par un spot de parapente repéré par Nicolas pour voir si sa le fait. On galère un peu à trouver le décollage. Finalement après avoir sonné à une maison le monsieur nous donne toutes les indications dont nous avons besoin. Il faut se garer au parking d’un hôtel monter un peu à pied et voler jusqu’en bas d’un fjord. Ok on prend le bi gradient, nos sacs Kortel, nos lunettes Altitude et en route. Arrivé au décollage, je trouve qu’il y a du vent. On hésite à s’équiper puis finalement on redescend et puis non finalement on remonte et hop on met nos sellettes on sort la voile et c’est parti. Et là comment dire c’est chauud !!

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MARINE : « la voile nous tire par l’arrière et nous remonte mais elle n’avance pas. Mes pieds ne touche plus le sol, je ne peux rien faire est en même temps je vois un rocher à ma droite qui risque de faire mal. A ce moment-là je me dis que je préférerais tomber dans les arbres. Heureusement le vent nous pousse et on décolle ouf ! Le vol ne dure pas longtemps mais c’est quand même incroyable de voler en Norvège. L’atterrissage tout aussi chaud se fait sur une place de parking à côté d’un camion bref riche en émotion. En plus à peine on touche le sol que l’on est assaillit de question par des syriens norvégiens c’était vraiment trop improbable mais génial comme premier jour. »

NICOLAS : « Après une magnifique montée on trouve enfin le décollage qui surplombe le premier grand fjord que l’on voit avec une luminosité magnifique. Le décollage est super beau mais il y a un peu de vent et il est un peu d travers. On se dit donc que ça ne sert à rien de déballer tout le matériel un petit plouf puis après deux minutes de descente on se dit que en fait si. On déballe le matériel, j’accroche Marine et on fait un gonflage face voile. Là on se fait bien arracher et on finit 5 mètres derrière mais avec la voile au-dessus de la tête. Je mets un peu de frein et on décolle. C’est le premier vol au pays des fjords, c’est super beau et ça vaut vraiment le coup. Il y a pas mal de vent du coup on « crabe » jusqu’à l’atterrissage. Je voulais atterrir sur le terrain de foot mais un mec en bleu me fait des grands signes.  Je pense alors qu’il me dit qu’il est interdit d’atterrir sur ce terrain, mais on apprendra ensuite qu’il était juste super content de voir un parapente. Du coup on choisit un petit parking à coté qui sera notre terrain d’atterrissage. Heureusement que Marine me signale qu’il y avait un petit van en dessous parce qu’à deux suspentes près on se prenait. L’atterrissage est assez facile parce qu’il suffit de se mettre au-dessus du parking parce que le vent est tellement fort qu’on descend sans avancer. Après l’atterrissage une dizaine de personne vient nous voir et nous poser des questions. Ce sont en fait es refugiés syriens qui sont supers contents de voir un parapente et surtout d’être en Norvège. C’est une chance incroyable de les rencontrer pour en savoir plus sur leur périple depuis la Syrie et comment ils ont atterrit ici. Ils sont supers sympas, très intéressants et ils nous invitent à manger chez eux le soir mais on doit reprendre la route pour aller au point de randonnée du lendemain donc on commence à faire du stop sans trop savoir si ça va marcher. Après une dizaine de voitures, deux jeunes norvégiens dans une Audi rouge s’arrêtent et nous remonte jusqu’au point de décollage. C’est parfait ! En discutant avec ces deux étudiants, ils nous apprennent qu’il y a un système de prêt par le gouvernement norvégien pour leur permettre de recevoir « un salaire mensuel » pendant leurs études (env. 1150 euros). Ce prêt ne doit pas être remboursé s’ils obtiennent leur diplôme. Grosse pression ! ».

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