Rechercher des ours bruns dans la forêt de Kocevje

Rechercher des ours bruns dans la forêt de Kocevje

Après une nuit difficile sur une aire d’autoroute en Slovénie, on part à la découverte du sud du pays qui est beaucoup moins touristique. On commence par un petit tour à Ribnica puis on prend les chemins forestiers en graviers pour aller explorer les forets environnantes en voiture à la recherche des ours. Après être monté au sommet des montagnes on redescend sans apercevoir le moindre nounours.

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On se renseigne à l’office du tourisme pour savoir quelles sont les randonnées les plus propices pour observer des animaux. Il y a un bear trail pour observer les ours juste à côté du village de Kocevje. Comme on a très faim on mange en lisière de la foret et du bear trail des crêpes au miel histoire d’attirer les ours. Le ventre bien remplit on suit le marquage en tête d’ours sur les arbres. Le sentier est court mais ici il y a tout ce qui est nécessaire à un ours : de l’eau avec la rivière et un étang mais aussi des baies bref l’endroit parfait pour chiller si on est un ours.

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Malheureusement, nous sommes peu chanceux et nous ne voyons rien. On repart bredouille pour un autre sentier, plus loin des habitations et des routes. On monte dans la montagne et on se gare vers un camp de bivouac privé. Là, la fatigue nous gagne et nous faisons une petite sieste dans la voiture. Au réveil on tombe nez à nez avec 4 français originaires de l’Ain, qui portent de gros sacs à dos. On discute bien et finalement ils nous disent être à la recherche des ours tout comme nous. Décidément il n’y a que les français qui ont soif de danger pour partir à l’aventure à la recherche d’ours. On se dit que les premiers à voir un ours doivent prévenir les autres pour partager ce moment de bonheur. On se quitte car eux prennent la direction de la réserve et des cabanes dans les arbres pour observer les autres et nous nous allons monter au sommet de Lenik. Entre temps on croise les propriétaires du campement qui nous proposent d’utiliser leurs lieux de feu de camps pour faire le repas et nous disent aussi qu’un ours assez âgé habite par ici et que peut être on aura la chance de le croiser. On se dépêche donc d’aller à sa recherche mais trop tard, il est déjà parti et l’on ne peut observer que son emprunte dans la terre humide.

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L’ascension est rapide, il y a des chemins partout, cette foret est un vrai gruyère et pourtant on ne croise pas grand monde sur les chemin et même personne. Une fois au sommet il y a un carnet pour inscrire notre venue et quand on lit les noms de ceux qui nous ont précédés, cela remonte à 10 jours ce qui prouve vraiment que cette foret est très peu fréquentée.

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De retour à la voiture on recroise les français qui ont installé leur campement. On se joint à eux pour papoter et partager des cacahuètes, des crêpes, de la bière et du pastis. Ils nous racontent qu’ils ont tous fait un BTS protection de la nature du coup ils sont super chaud sur tous les animaux c’est génial. Ils sont aussi à la recherche d’une chouette pour l’observer. Apres le repas nous devons partir car la route pour la Croatie nous attend. Cette soirée fut magnifique et géniale.

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Randonner au Dom na Komni et barboter dans la rivière

Randonner au Dom na Komni et barboter dans la rivière

Après avoir beaucoup hésité à se lancer dans l’ascension du Triglav, nous avons renoncé car : premièrement, nous ne trouvons aucune information sur cette randonnée sur internet ni le nombre de kilomètre, ni le dénivelé et ni s’il faut être équipé pour la dernière partie de la randonnée lorsqu’il s’agit de monter au Trigav à partir du refuge. Deuxièmement, nous ne sommes pas vraiment prêts à porter des énormes sacs et à dormir dans un refuge étant donné mon mal de genoux. Ce que l’on aimerait c’est plutôt faire cette randonnée en 1 jour. Enfin, troisièmement, le mauvais temps et l’orage menaçant nous font renoncer à cette magnifique ascension. Finalement, on se rabat sur une randonnée un peu moins longue pour avoir quand même une belle vue sur les Alpes juliennes. Nous choisissons donc la randonnée qui monte au refuge de Dom na Komni. Nous faisons finalement 900 mètres de dénivelé et 6.5 km.

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Au refuge nous avons une vue sur le lac de Bohinj et les sommets qui se trouvent sur la droite du lac. On pique-nique avant la pluie et on repart.

 

Cette randonnée vraiment très belle se fait sur un sentier qui ressemble beaucoup à chez nous, nous a quand même permit de bien prendre l’air et de ne pas trop prendre la pluie.

En redescendant, la pluie s’arrête et le soleil revient. On décide alors d’aller se baigner dans la rivière à un endroit que l’on avait repéré la veille le long de la route. Juste après le pont qui enjambe la rivière en allant au lac de Bohinj depuis Bohinjska Bistrica (route 209), il y a une table de pique-nique en bois et en contrebas, une échelle métallique fixée au rocher qui permet de descendre dans la rivière. A cet endroit, il n’y a pas de courant et quelques personnes font du canoë. L’eau est un peu plus froide que dans le lac, mais cette immense piscine naturelle est superbe pour faire quelques brasses. D’ailleurs, beaucoup de voitures de touristes, s’arrêtent à côté de la nôtre pour nous regarder avec envie et amusement.

Hike and fly and swim à Bohinj

Hike and fly and swim à Bohinj

Bohinj, marque l’arrivée dans le Triglav National Park, . Coincé entre les montagnes des Alpes Juliennes, Bohinj a aussi son lac et ses parapentistes. A notre arrivée Nicolas repéré d’ailleurs tout de suite les voiles au dessus de nos têtes. On va donc se renseigner à l’atterrissage auprès de pilotes locaux sur les sites de vol aux alentours. Ils nous indiquent un hile and fly assez rapide de 400 mètres de dénivelé au-dessus du lac à Vogar. Nous voila donc parti avec nos sacs Kortel en route pour le décollage. Le sentier est très raide et la chaleur assommante mais ce vol va être génial car c’est une magnifique journée et aussi parce que la récompense à notre arrivée est une bonne baignade.Sur le déco on rencontre un français venu en vacance, il est très intrigué par notre parapente biplace et filme notre décollage.

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En vol, on essaye de prendre des restes de thermique mais comme le soleil est déjà en train de passer derrière la montagne, on descend assez vite. Juste le temps de faire quelques wings et on se pose.

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A peine atterri, une grande blonde vient discuter avec nous et nous demander les 2 euros de taxe pour avoir atterri ici. Avec Nicolas, on est très étonné de ce système. Elle nous explique alors qu’en Slovénie, aux alentours des parcs comme celui du Triglav, les règlementations sont très strictes et beaucoup de choses sont payantes. Elle nous prend en exemple un ami à elle qui était parti faire un cross et qui a décollé d’un atterrissage non officiel pour atterrir dans un champs quelconque et qui avait posté la vidéo de ce vol sur YouTube. Malheureusement, le propriétaire du champs dans lequel il avait atterri a visionné cette vidéo et a prévenu les autorités locales qui lui envoyé une amande de 500 euros pour avoir atterri en dehors d’un décollage officiel et 500 euros pour avoir atterri sur un atterrissage non officiel, ce qui fait quand même cher le cross. Voilà donc pourquoi, peut de parapentistes crosseux tentent d’aller jusqu’au Triglav en volant.

Après cette intéressante discussion on se jette dans le lac qui est vraiment chaud. Nicolas doit cependant retourner chercher la voiture en courant car notre ticket de parking se termine bientôt. Je l’attends donc au bord de l’eau avec le matériel de parapente.Quand il revient, il me dit que toutes les voitures du parking se sont fait coller sur leur vitre des amandes soit parce qu’elles n’avaient pas de ticket soit parce qu’elles ont dépassé leur temps de stationnement. Dit donc, les slovènes ne rigolent vraiment pas avec les contraventions de stationnement ! Tous ceux qui étaient garés sur des places en dehors des parkings payant se sont également prit une amande. Incroyable, surtout qu’il ne s’agit que de slovènes parti randonner.

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Le soir, pour ne pas risquer de se faire embarquer par la police pour cause de camping sauvage, on préfère jouer la carte de la sécurité et prendre une nuit dans un lieu pour camping-car à 10 euros. Le lendemain matin après avoir passé une nuit génial vers la gare à Bohinjska Bistrica, on se dit que c’était une très bonne idée de dormir dans ce lieu et de se poser un peu sans avoir à stresser.