Lorsqu’on arrive à Bled, il est encore tôt donc on croise peu de monde autour du lac ce qui est parfait pour prendre de magnifiques photos. Tout le tour du lac est aménagé pour que l’on profite du paysage « carte postale ». On fait même une photo dans un cœur assez improbable mais marrante.
On monte aussi au Château mais l’entrée est un peu cher (10€ par personnes) pour ce qu’il y a à voir (d’après d’autres personnes) donc on préfère visiter une Eglise qui est tes belles et se promener sur les sentiers qui bordent le lac.
En marchant, on commence à avoir chaud et faim donc on s’achète un gâteau spécialité local le « originalna blejska kremna rezina » ou le Bled cream cake qui est une spécialité du Park hôtel depuis 1953. Après ce bon repas on va se baigner dans le lac de bled face à l’ile. On ne sait pas trop si c’est autoriser de se mettre sur l’herbe mais tampis l’eau est tellement belle et attirante et la chaleur sûrement supportable qu’on se jette à l’eau.
Arrivé en Slovénie depuis la veille, on ne traine pas pour visiter et on se réveille à 5h30 du matin histoire d’être les premiers à visiter les gorges de Vingtar, avant la foule. A 6h15 nous voilà donc sur le sentier des gorges sans payer car le guichet était encore fermé à cette heure ci mais il n’y avait pas de barrière interdisant l’accès.
Le sentier qui chemine dans les gorges se fait à moitié sur de passerelles en bois accrochées dans la falaise et à moitié sur un chemin. L’eau de la rivière est extrêmement bleue et compte même différentes nuances. Le soleil n’est pas encore au rendez-vous mais c’est sublime et même plus incroyable dans l’ombre que dans la lumière car les reflets des rayons du soleil sur l’eau enlèvent le petit côté mystérieux de la brume qui se lève lentement et la froideur du bleu des trous d’eaux profonds.
On aperçoit aussi pleins de truites qui sont dans le courant pour manger. Il y en a beaucoup et elles n’ont pas l’air dérangées de notre présence. Vers 8h du matin on croise d’autres personnes sur le sentier. C’est le signe que la gitoune pour les .tickets est ouverte. Bon on continue de marcher et on passe devant le guichet l’air de rien et sa marche personne ne nous interpelle et on repart en voiture.
On repasse vers l’endroit où nous avons dormi la veille qui était vraiment sympa et on part pour le lac de Bled qui n’est qu’à quelques minutes en voiture.
Faire le plaf en bi au dessus du lac Ossaicher See à Villach
On se réveille avec nos potes allemands et on se fait un gros petit déjeuner tous ensemble. Une fois qu’on est repu chacun reprend sa route avec son « camion ». Eux partent pour l’Italie puis l’Albanie et nous pour la Slovénie. On se donne quand même rendez-vous en Slovénie dans 10 jours sur la route du retour.
Aujourd’hui c’est parapente au programme mais avec un décollage et surtout un atterrissage officiel et balisé. Après les aventures de la veille, c’est plus prudent.
Sur la route, en descendant vers Villach, Nicolas repère dans le ciel des nuages de parapentes au dessus du lac de l’Ossiacher See. C’est donc l’occasion d’allait se joindre à la grappe et de partager un petit vol avec eux au dessus du lac en prenant les remontées mécaniques de la station de ski. On récupère un parapentiste en stop et on part prendre le téléphérique. Pour atteindre le décalage il faut prendre un autre télésiège. La montée coûte chère mais comme c’est notre dernier jour en Autriche on se dit tampis et on paie les 36 euros.
Nicolas est tout excité car après une observation minutieuse des nuages et des autres parapentistes, cette journée va être parfaite pour le cross. C’est les « petits cum » qui le montrent.
MARINE : « Sur le décollage, on déplit notre voile à côté de la team Icaro et on a à peine le temps d’enfiler nos sellettes que la voile se soulève et nous entraine. Un petit garçon se prend dans les suspentes finalement il se libère et après avoir bien couru on décolle. On prend directement un thermique et on monte très vite, très haut. Je me sens pas très à l’aise car cela bouge beaucoup et parce que très vite on s’approche des nuages. Nicolas me dit de quel côté je dois me pencher pour enrouler le thermique et le vario ne cesse de faire bip bip. On se retrouve ainsi à 2100 m d’altitude à traverser des nuages. C’est impressionnant. » Après un vol d’une heure on descend doucement en wing. Plus on se rapproche du lac et plus je suis rassurée. On pose sur l’atérro des acrobates en faisant un touch dans le bac à eau = faire trainer ses pieds dans l’eau et on range notre matériel satisfait. »
NICOLAS « Après avoir pris le câble car, on se retrouve au décollage tout en haut du lac de l’Ossiacher See. Il fat super beau et c’est vraiment une journée fumante comme on les aime. Le décollage est une longue piste en herbe très peu pentue. On étale la voile et on attend de sentir le thermique pour décoller. La une bonne brise de face arrive et nous fait monter la voile plus tôt que prévu mais on était attaché et prêt à décoller donc après qu’un petit garçon ait réussit à sortir de la voir on la garde un peu au-dessus de notre tète pour montrer le logo en l’air pour la terre et on décolle. Après le décollage on arrive a prendre un premier gros thermique qui nous monte directement au plaf (la base des nuages) 200 mètres environs au-dessus du décollage. D’ici on a une magnifique vue sur les Alpes Autrichiennes et je me dis que ça doit quand même être sympa de les traverser en parapente, mais bon ça se sera une autre histoire. On en profite pour s’amuser avec les nuages. Puis nous nous dirigeons au-dessus du lac pour profiter de la vue, faire deux trois wings et finir par un gros flare en biplace sur l’atterrissage pour les acrobates ou une piscine en haut avait été mit pour faire cela. On retourne ensuite chercher la voiture à 15 dans un van Volkswagen. Finalement ce n’est pas si différent qu’à la maison avec les copains ! »
On s’arrête rendre visite aux rapaces à parce que eux n’ont pas eux la chance de profiter de cette journée fumante dans leurs cages. Ca nous fait mal au coeur de les voir ainsi car ils sont tellement beaux.
En Slovénie les rues sont étroites qu’on passe difficilement à deux voitures. Il n’y a pas de villes dans le sens où il n’y a pas d’immeubles, pas de grand centre-ville. Tout est petit. Il y a des maisons de village fleuries avec des routes très étroites puis des fermes. Les habitants sont très gentils c’est incroyable. D’ailleurs nous ne savions pas oú passer la nuit et cela s’avère difficile en Slovénie de faire du camping sauvage car beaucoup de vans campeurs sauvages se sont prix des amendes d’après ce que l’on a lu sur internet ou sur park4night.
Si bien qu’après avoir mangé sur le parking des chutes de Vingtar, Nicolas va se laver dans la rivière l’air de rien avant de repartir car l’on ne peut pas rester ici pour dormir. On roule mais on ne trouve rien. Heureusement, on rencontre une dame dans la rue et on lui demande si elle ne connaît pas un endroit pour que nous passions la nuit. Très gentille elle nous propose de dormir devant la grange qu’elle utilise gratuitement. On l’a remercié beaucoup et puis on se pesse de ranger la voiture pour ne pas trop alerter le voisinage quand même.
INFOS UTILES
Comment monter en haut de la station au Gerlitzen ?
Pour monter en haut de la station de ski prendre les remontés mécaniques : la première s’appelle « Kanzhelbahn » (coordonnés GPs 46.659690, 13.901654) et la seconde « Gipfelbahn ».
Le prix est de 19€ pour le pilote et 17€ pour le passager la montée en haut au Gerlitzen (coordonnées GPS : 46.695433, 13.913580).
Où manger, où se promener ?
Du Gerlitzen, il est possible de manger au refuge ou de partir faire des randonnées pour redescendre. De la-haut, il y a une très belle vue sur le lac de l’Ossiacher See et la ville de Villas ainsi que le château Burg Landskron (coordonnés GPS : 46.641950, 13.896785)
Pour visiter le Château et voir les rapaces soit on se gare en haut de la route sur le parking du restaurant soit on se gare au parking avant le monsieur péage et l’on monte à pied (environ 10 minutes de marche pour économiser 3 euros).
Pour assister à une prestation des rapaces de 40 minutes (uniquement en langue autrichienne), cela coute 10 euros par adulte et il faut respecter les horaires suivants : 11h, 14h30, 17h30.
Cabane des remontées mécaniques pour aller au Pic d’Hochstein : coordonnées GPS : 46.830903, 12.753412
Où dormir ?
Il est très difficile de dormir aux abords du lac de Weissensee (comme d’autres) car les autrichiens ne sont pas très contents de voir des camions s’installer le long des routes et le font savoir. Quant à l’appli pour mobile park for night, tout ce qui est proposé par l’app est proche des campings hors nous ne voulions pas déranger donc nous avons préférés dormir à l’écart de la ville sur un parking avec tables de pique nique sur la route entre Greifenburg et Spittal.
Hike and fly au Pic d’Hochstein juste avant de se faire canarder
Aujourd’hui c’est une journée magnifique pour aller voler. On paie donc un câble car et au programme, nous devons prendre trois télésièges pour arriver au sommet de la station de ski à côté de Lienz pour pouvoir effectuer un superbe vol de plus de 1500 mètres de dénivelé. Ça c’est sur le papier car en réalité seulement un télésiège est en service donc nous devons monter le reste à pied. Heureusement que nous sommes bien équipés avec notre matériel Kortel light qui nous permet de commencer à grimper à pied sur la montagne pour aller au pic d’Hochstein.
Le chemin, assez pentu, serpente dans la foret de sapin. Il fait déjà très chaud mais nous sommes très contents de reprendre le marche et vol.
Après 2h de marche et 1000 mètres de dénivelé parcouru nous voilà au top de la station. Nous avons une vue à 260 degrés incroyable sur Lienz, les lacs et les montagnes environnantes. On cherche le décollage officiel qui se trouve au pied de l’arrivé d’un télésiège en haut d’une piste de ski qui est parfaite pour un beau déco.
Le vol se passe à merveille, on a le temps d’admirer le paysage et de faire des superbes photos. Les choses se corsent au moment d‘atterrir car nous n’avons pas trouvé l’atterrissage officiel et qu’il nous fait nous décider pour savoir quel champs sera le mieux. Avec Nicolas on n’est pas d’accord : moi je préfère atterrir à côté de la cabane des forfaits tandis que Nicolas préfère prendre un champs plus isolé. Après quelques tours au-dessus du champs d’un château, on aperçoit un chien qui cours comme un fou pour nous mordre les fesses en signe de bienvenue. On change donc d’avis et choisissons à la dernière minute un autre champs pour nous poser.
A peine on touche le sol avec nos pieds que l’on entend un coup de feu dans notre direction, puis un second. On se dépêche de se décrocher et là, un troisième coup de feu se fait entendre. On court avec la voile et les sellettes pour se cacher et on pli en 2 minutes. Puis on court à travers bois. Des fourmis rouges nous montent partout et nous mordent et puis les orties nous piquent les jambes. C’est la folie on a eu très peur.
On se dépêche de longer la route pour retourner à la voiture sans trop se faire voir puis on part à toute allure. Après toutes ces aventures il faut bien quelques crêpes pour reprendre des forces et une baignade au lac de Weissensee.
Au lac, on rencontre un couple d’allemands très sympa avec qui on décide de passer la soirée et de chercher un endroit pour dormir ensemble. Ils s’appellent Kim et Markus. Ils sont aussi en road trip avec un van en vont jusqu’en Albanie. On passe la soirée à se raconter nos voyages et nos projets sous le ciel étoilée puis on va se coucher chacun dans sa « maison roulante ».
Descendre l’Autriche par la mythique route du Grossglockner
Cette fois, c’est par la route que l’on découvre les Alpes Autrichiennes car nous nous rendons à Lienz. De Zeel am See nous roulons donc jusqu’à Fusch pour prendre la mythique route 107 du Grossglockner.
Cette route panoramique de 48km traverse le Parc de Hohe Taurne et permet d’avoir une vue fantastique sur plus d’une trentaine de sommets qui culminent à plus de 3000 mètres d’altitude. Cette route est payante est très encombrée en été donc nous nous sommes levés très tôt pour être les premiers à rouler de façon à pouvoir nous arrêter souvent pour profiter des points de vue.
Les paysages sont à couper le souffle : des grands pics montagneux de plus de 2000 mètres d’altitude, des glaciers coulants sur les montagnes mais aussi des immenses prairies verdoyantes. Le contraste entre toutes ces couleurs rend ces paysages à couper le souffle.
Nous faisons des pauses à chaque points de vue pour observer ces Alpes qui nous fascines tellement elles sont immenses. Des marmottes, très curieuse viennent nous saluer.
Du point de vue appelé le « Kaiser-Franz-Josefs-Höhe » nous avons une vue imprenable sur le Grossglockner (3 798 m) et le glacier Pasterze. Le vent catabatique (du glacier) nous refroidi mais la vue est tellement belle que l’on s’engouffre dans les tunnels creusés dans la montagne pour se rapprocher un peu du glacier. C’est incroyable. On se sent tout petit face à ces immensités.
Des morceaux de route sont pavés ce qui fait ressortir les virages entre la verdure. Nicolas pilote le Partner comme dans un jeu vidéo tellement ces paysages sont irréels. Plus loin, on croise des gros camions sur le bord de la route qui nous gagnent un peu le paysage puis notre voiture se fait arrêter sur le coté de la route par des hommes en noir avec des oreillettes. On se demande ce qui se passe. Personne ne nous explique mais l’on comprend plus loin que ce jour là, se tourne un film ou une publicité pour BMW. Quelle chance, nous sommes sur le tournage et en plus, à force de s’arrêter tout les deux mètres pur prendre des photos, le Partner a fait figurant. Oui oui, parce qu’en fait, croyant que nous étions parti le tournage à repris avec la BMW qui descendait à toute allure les virages et une autre voiture qui la filmait. D’un coup la voiture s’est arrêtée nette aussi surprise que nous de se voir là, puis les producteurs nous ont fait une tête qui signifiait qu’ils n’étaient pas très contents de nous trouver là, oups.
A la fin de matinée on quitte la route du Grossglockner et l’on arrive à Lienz. Il fait un temps magnifique et il y a un site de parapente auquel on peut accéder avec les remontées mécaniques et une petite marche. On chausse alors nos chaussures et l’on part avec nos sacs sans se douter de ce qui allait nous arriver… 😉 cf. article suivant.
INFOS UTILES
Emprunter la route du Grossglockner ?
La Grossglockner Hochalpenstrasse est une route à péage. Elle ne peut être empruntée que pendant les horaires d’ouverture et elle est payante.
En haute saison (mi juin – mi-septembre), on peut circuler de 5h du matin à 21H30 sachant que la dernière admission de voiture se fait à 20h45 maximum.