Hike and fly au Lysbotenfjord

 

 
3

DCIM100GOPROG0393411.

Ce matin grosse grasse mat jusqu’à 6h30 on prend un petit dej rapido et on va se garer au parking payant. Arrivé là-bas Nicolas se renseigne sur le spot de parapente en haut de la rando. Le ranger, trop sympa nous dit qu’il y a des navettes de basejumpers et wingsuits qui montent souvent et qu’ils pourront nous montrer le déco. A ce moment la navette en question s’arrête, on demande au mec pour monter avec eux et il nous dit qu’il n’y a pas de soucis. On court chercher nos sac et pour payer le parking et le ranger nous dit « Oh don’t worry for the parking ». Trop cool 15 euros d’économisé ! La navette nous dépose 200 m plus haut à un autre départ de la rando. Le conducteur nous dit de suivre le 1er mec devant, mais il nous sème dès la première montée dans les cailloux. C’est qu’ils sont rapides ces baseux. Bon on va devoir se débrouiller tout seuls. La montée est un peu dure parce que c’est la première grosse rando du voyage mais ce qui nous rassure c’est qu’on croyait démarrer par mille mètre de dénivelé mais en fait il n’y a que 500 mètres. On monte entre les petits lacs, il y a encore de la neige par endroit c’est super beau et en plus il n’y a pas grand monde pour le moment, c’est trop cool.

1

2

Une fois en haut, il faut redescendre un peu et marcher sur la glace pour arriver au Kjeragbolten, le fameux caillou coincé entre deux falaises et surplombant le Lysebotenfjord. C’est un peu ouf de marcher sur cette neige en plein été et encore plus dingue de se dire que l’on est dans une sorte de crevasse entre deux blocs de falaise. L’arrivée est spectaculaire car juste face à nous, il y a le caillou. On a trop de la chance car la petite brume qui cachait un peu le fjord se lève et on peut voir le bleu turquoise du fjord. Wahou, il y a même un arc en ciel !

5

6

Des personnes, (un peu folles) vont marcher sur ce caillou pour se faire prendre en photo. Moi j’ai trop peur mais Nicolas y va.

7

Ensuite, on se dépêche de remonter pour aller déplier notre voile car la brume qui se lève est en fait, en langage de parapentiste le thermique qui remonte. C’est le moment de se préparer pour décoller. Juste le temps de s’équiper et le temps change. On remplit donc notre matériel et on redescend un peu. Le temps repasse au beau, on redeplit alors notre voile plus bas et c’est parti !

DCIM100GOPROG0453496.

MARINE : « On a aussi un petit public qui est là pour nous regarder décoller. Beaucoup ne connaissent pas le parapente et sont vraiment très contents d’assister à ce moment. Le vol est incroyable ! 1000 mètres de gaz c’est très impressionnant ! Le fjord sous nos pieds est d’un bleu éclatant et l’on peut voir le reflet du biplace dans l’eau. C’est vraiment fou de se dire que l’on peut voir le fjord de cette façon. On parait tout petit dans entre ces immenses falaises. De là-haut on voit aussi les poissons sauter à la surface pour manger. Il nous manquait plus qu’une petite canne à pêche et on aurait pu attraper le repas du soir. Aussi je ne veux pas trop que Nicolas s’écarte de l’atterrissage car si jamais le vent ne nous pousse plus, j’ai peur de tomber dans l’eau et qui a l’air vraiment très froide. On passe devant les cascades et c’est déjà le moment d’atterrir. Mais comme on ne trouve pas l’atterrissage officiel, on va se poser l’air de rien dans un camping. Nicolas fait le chaud au-dessus des tentes et les mecs en bas flippent un peu, de peur qu’on casse tout. Une fois à terre tout le camping applaudi soulagé. » NICOLAS : « On déplit le biplace pour la deuxième fois de la journée après avoir démêlé deux trois nœuds dans les suspentes (bon ok une quarantaine) et la quand même une voile de biplace c’est assez grand à déplier surtout sur un petit décollage non officiel au-dessus du fjord mais bon on a une bonne brise de face, on lève la voile et c’est parti pour le vol dont o a tant rêvé. Et la magnifique vue sur le fjord, les falaises vertigineuses qui l’entourent et les superbes cascades. Le vol est tellement beau qu’on ne fait aucune figure pour ne pas perdre un mètre d’altitude et profiter au maximum. Un saumon nous salut et on se dit qu’au barbeuc avec un filet d’huile d’olive il passerait comme une lettre à la poste malheureusement Marine qui a bien assez de la gopro et de l’appareil photo n’a pas pu prendre la canne à pêche. Comme d’habitude pour ces vols l’atterrissage est choisi en vol après le décollage et toute façon une fois qu’on a décollé il faut bien atterrir quelque part. C’est donc avec joie et bonne humeur qu’on s’invite à l’apéro sur l’herbe verte du camping de Lysboten. C’est la première fois que l’on a un endroit aussi beau pour plier la voile. On plie et hop on va chercher une navette. »

DCIM100GOPROG0453512.

DCIM100GOPROG0453501.

DCIM100GOPROG0463545.

12

Ce vol trop génial effectué, on se dit que c’est maintenant la partie galère qui va commencer car il faut remonter en stop or les vans ou voitures qui viennent ici sont full. Deuxième coup de chance de la journée, il passe une navette privée 16 places qui nous propose de nous remonter gratuitement. Aller hop on monte. Sur le trajet le mec est très bavard et content de pouvoir discuter avec Nicolas pendant que moi je fais un petit dodo. Cette journée m’a vraiment épuisée mais elle est loin d’être terminée.

13

De retour au parking, on s’attend à payer car le ranger a changé mais non encore une bonne surprise il nous laisse partir tranquillement. On n se dit que l’on a veut vraiment beaucoup de chance aujourd’hui. Après mangé, au moment de faire la vaisselle on ferme le coffre de la voiture et la surprise, la clé est restée à l’intérieur et l’on a une fermeture automatique. C’est le drame parce que le double des clés est aussi dans ma veste qui est restée dans la voiture ! On se dit alors qu’il faut casser une vitre mais que ça va être très embêtant pour la suite du voyage… Heureusement notre voisin camping-car a des outils. Je réussis à glisser ma main par la fenêtre entrebâillée et j’ouvre la portière. Houra on va pouvoir faire un bon dodo.